Penser l'accompagnement, Cathédrale de Chartres

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Son évolution à la photographie a pris du temps. Niepce a réalisé la première photo du monde en 1827 → vue d’une fenêtre, temps de pause : 12h. 1885 = instantané (temps de pause). La photo était une pièce unique. On a dû inventer le négatif au milieu du 19ème siècle.

Photographie 3

Antoine Lassus, architecte et historien de l’art. Il a réalisé le dessin reproductible par la technique de la gravure. Premier à avoir appliqué aux édifices du Moyen-Âge des méthodes de l’examen de l’archéologie. Approche graphique du monument. Il a été important pour cette raison. À partir de lui, se sont multipliés les dessins relevés à la main puis photographiques de la cathédrale.

Photographie 4

Pierre Machard, photographe qui débute sa carrière en 1915 à la section photographique de l’armée → institution crée dans le cadre de la 1ère guerre mondiale en 1915. On a vu l’utilité de l’image dans ce conflit. Ensuite, l’armée a créé une section cinématographique de l’armée qui a fusionné par la suite avec la photographie. Photos à proximité du front, à cause du danger et de la censure. L’image servait à informer le public du déroulé du conflit, du caractère de l’ennemi, des infrastructures de l’arrière (hôpitaux…). Il a pris des photos qui ont été censurées, jamais diffusées (morts sur les champs de bataille).

Cathédrale d’Arras → films de Pathé

Actualités filmées. 1916. Arras a été bombardé, cathédrale saccagée. Puis 1921, conflit terminé. Restauration de la cathédrale. L’état de la cathédrale est diffusé par le cinéma.

Le fidèle du Moyen-Âge est placé sous le vitrail et n’en voit pas les détails. On recherche des aptitudes et de la précision.

Programme de numérisation de photographies analogiques et d’inventaires via la photographie numérique au milieu des années 2000. La direction régionale a décidé de constituer un site internet. En tant que médium, le site joue un rôle de médiateur, il fait l’intermédiaire entre nous et le vitrail. Il propose un point de vue différent. Au niveau des visibilités : on constate que tous les vitraux ont été photographiés à hauteur des vitraux. Chaque vitrail a été décomposé, photographié indépendamment pour chaque pièce. Cela permet d’avoir plus de détails, cela change le point de vue par rapport à celle d’un fidèle, on devient presque lecteurs du vitrail. On est sur un fond noir, c’est un choix. Les vitraux ont été dissociés de la cathédrale dont ils font partie, on les a abstraits de leur environnement. Travail de mise en page qui a été effectué → vitrail au centre, à côté un plan de la cathédrale pour le localiser dans l’espace, au bas, menu pour choisir la partie que l’on désire observer avec la forme du vitrail lui-même puis des petites parties qui s’illuminent à la gauche de l’écran selon celui que l’on observe. On peut se localiser dans l’espace, fonction d’un plan. On a également du texte sur le droite → ne parle pas du vitrail lui-même mais de la bible. On a en dessous une partie « Le saviez-vous ? » qui peut parler du vitrail directement.

Ce site est un appareil de médiation, porté par le vitrail et le texte transmis sur le côté. On pourrait concevoir ce site comme une architecture. On emploie un langage très élargi pour en parler qui renvoie à celui de l’espace. Pour définir l’arborescence d’un site, on emploie le terme de niveaux.

- Page d’accueil niveau 0 : ouvre des portes → visiter la cathédrale, avoir les horaires de la messe…

- Niveau 1 : description des vitraux en général + plan de la cathédrale.

- Niveau 2 : quand on clique sur un vitrail avec ses détails + plan du vitrail.

On a une sorte d’iconothèque : base de données d’images. On peut présenter les vitraux comme des documents, on les observe comme tel, on peut circuler de l’un à l’autre.

Quelque chose a changé depuis le M-Â, nous savons lire, on peut donc lire le texte qui se trouve à côté des images de vitraux.