Accompagnement en fin de vie
Par Stella0400 • 16 Décembre 2017 • 857 Mots (4 Pages) • 870 Vues
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Pourquoi a-t-il fallu attendre autant de temps pour soulager cette personne ? Cette personne souffrait elle physiquement, psychologiquement? Est-ce lié à un comportement qu'elle avait déjà auparavant ? D'après l'équipe, cette dame avant d'être en fin de vie, possédait déjà un « capital plainte ». Cette réponse de l'équipe ne me suffit pas pour répondre aux questions précédentes que je me pose. Car pourrions-nous parier, sur les autres personnes âgées que j’ai suivis, qui sont dans des souffrances non définies (souffrance psy ou somatique), sur leurs futurs comportements lorsqu'elles seront en fin de vie?
Temps d'analyse :
Cette personne en fin de vie m'a interpellée certainement car ses plaintes et sa souffrance était entendue. Ces cris ont été pour moi comme un appel à l'aide et la vue de son état physique et mental m'ont amené à m'interroger. Ceci afin de connaître le meilleur moyen d'accompagner ce type de fin de vie. Je ne connaissais pas et n'avais jamais été confronté à des fins de vie de cette sorte. Je n'avais donc aucun recul ou points de repères. Mon regard neuf, mon statut d'étudiant, ma curiosité m'ont permis de m'interroger et de comprendre les rouages permettant d'inscrire un patient en souffrance, afin qu'il puisse accéder à des soins spécifiques (transmission ciblée, les échelles de douleur, algoplus etc., corps médical, pharmacopée, équipe de soins palliatifs mobiles, les conseils de prescription, l'application des conseils de prescription par le médecin traitant, différentes législations selon les établissements, les traitements non disponibles pour le patient la nuit s'il n'y a pas d'infirmière…).
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