Diabète de type II
Par Junecooper • 29 Novembre 2018 • 2 421 Mots (10 Pages) • 465 Vues
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- Manque d’activité physique
L'activité physique est essentielle à l’organisme, elle permet le maintien en forme de notre corps en le sollicitant (muscles, squelette, organes, fibres nerveuses). La pratique d’une activité physique aide à réduire le stress, ainsi qu'à prévenir les maladies chroniques, dont le DT2. Il a aussi été démontré que la pratique d’un effort physique régulier améliore le contrôle de la glycémie, diminue la résistance à l'insuline, abaisse la tension artérielle. L’augmentation de l’âge entraîne souvent une diminution de l’activité physique, on a donc pu mettre en lien ce facteur au DT2 au cours d’une étude réalisée sur la population canadienne.
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- Alimentation déséquilibrée
Une consommation alimentaire nuisible à la santé comme la consommation excessive d'alcool et d'aliments transformés font partie des facteurs intervenant dans le développement du DT2. Une étude récente réalisée par Healthy Eating Index montre que la viande rouge est un facteur de risque du DT2. En effet, la consommation quotidienne de viande rouge non transformée augmente le risque de diabète de 19 % alors que la viande rouge transformée augmente le risque de 51 %. La consommation de lipides doit être limitée à moins de 35 % du total des calories consommées chaque jour, autrement on parle d’hyperlipidémie. Lorsque cette dernière est associée au DT2 le risque de maladies cardiovasculaires et de néphropathie peut augmenter.
- Tabagisme
Le tabagisme peut augmenter la glycémie, modifier et endommager la sensibilité à l'insuline et ainsi favoriser une surcharge pondérale. Par conséquent, le tabagisme a été associé à une augmentation du risque de développer un DT2. La combinaison du DT2 et du tabagisme peut engendrer certaines complications du diabète : maladies cardiovasculaires, néphropathie (=complications rénales) et neuropathie (=affection du système nerveux). Il est donc primordial de sensibiliser les populations aux conséquences possibles du tabagisme dans le cadre de préventions du DT2.
- Facteurs de risques liés au génome
- Ethnicité
Des études épidémiologiques ont été menées chez les Indiens Pimas, une tribu indienne de l’Arizona (USA) qui détient le record du monde du DT2 puisque 50% de la population (contre 9% pour les blancs américains), âgée de plus de 35 ans, en est atteint. Durant ces 50 dernières années, le DT2 prend des proportions épidémiques au sein de cette communauté. Une équipe de chercheurs se sont donc penchés sur la possibilité d’un facteur génétique de la maladie étant donné que cette population est restée génétiquement isolée des populations voisines pendant des siècles et présente naturellement une forte prévalence (pourcentage d’individus atteints, tous cas confondus) du DT2.
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À la lecture de ces données recueillies par une équipe de chercheurs britanniques, on constate que la prévalence du DT2 est deux fois plus forte chez les Indiens Pimas que chez les individus n’appartenant pas cette ethnie alors que les populations comparées ont le même IMC. On peut donc en déduire que les Pimas en surcharge pondérale sont plus sujets au DT2 que les non Pimas eux aussi en surpoids. Ainsi, cette étude a permis de démontrer, par la comparaison de prévalence à IMC égales pour chaque population, les Pimas possède une prédisposition génétique au DT2 propre à leur appartenance ethnique. Ce phénomène est confirmé car on observe chez les Pimas métis, issus des premières générations, que la valeur de prévalence du DT2 est intermédiaire à celle des Américains (non Pimas) et celle des Pimas.
- Prédisposition génétique
On peut donc affirmer que l’appartenance ethnique d’un individu joue un rôle sur la prévalence de la maladie, cependant il existe des facteurs génétiques ancestraux de prédisposition au DT2.
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On remarque que la prévalence du DT2 dans la descendance de parents, dont au moins l’un d’entre eux est diabétique, est plus élevée que dans la descendance de parents non atteints (toute catégorie d’âges confondus). De plus, dans chaque tranche d’âge, on note que lorsque la mère diabétique, la prévalence est plus forte. Cependant, les taux de prévalence du DT2 sont nettement supérieurs chez des individus dont les deux parents sont malades, avec 60% de risque de développer la maladie chez les 35-44 ans.
Lorsqu’il n’y a aucun antécédent génétique, le DT2 se manifeste chez des sujets de plus de 25 ans, ce phénomène nous permet de démontrer que le DT2 se développe au cours du temps et que l’impact de l’environnement extérieur joue un rôle essentiel dans l’apparition de la maladie. En revanche, le DT2 s’exprime plus tôt chez des individus disposant d’antécédents diabétiques, surtout si les deux parents sont malades, il peut se manifester dès l’âge de 5 ans dans 4% des cas. Il existe ainsi des facteurs génétiques qui prédisposent les individus au DT2.
- Mise en évidence de gènes de prédisposition
Dans le cas du DT2, on parle de gènes de prédisposition. C’est-à-dire que l'on a pu mettre en relation la présence d'un allèle particulier avec le développement d'un diabète (des individus diabétiques possèdent cet allèle en particulier). Néanmoins, la présence de cet allèle n'est ni nécessaire (il y a d'autres diabétiques qui ne l’ont pas) ni suffisante (il y a des individus sains qui le possèdent). On emploi donc le terme de gène de prédisposition, car la fréquence de l'allèle en question est plus importante chez les diabétiques que chez les sujets sains. Ainsi, tout repose sur des probabilités.
Comme il s’agit de gènes de prédisposition, et non pas à des gènes conduisant inévitablement à la maladie, on ne trouve pas un gène du diabète, mais plusieurs gènes de prédisposition au diabète.
Afin
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