Compte rendu TP Fermentation
Par Andrea • 5 Avril 2018 • 1 391 Mots (6 Pages) • 2 405 Vues
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[pic 8]
- Résultat
On obtient pour le dosage du bichromate de potassium de la solution témoin avec le sel de Mohr un volume versé de 9,7mL noté V2.
Or pour le dosage du distillat nous trouvons un volume versé de 5mL lors du virage de l'indicateur coloré. On trouve ainsi un écart de volume de 4,7mL noté V. C'est la quantité de sulfate ferreux qui a été privé de sa réaction avec le bichromate, l'éthanol ayant déjà réagi avec ce dernier avant le dosage.
On peut donc par la formule suivant trouver la quantité d'éthanol présente dans nos 4mL de distillat :
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Or on a un volume de distillat initial de 38mL et seulement 4mL sont utilisés pour le dosage.
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Pour un rendement de 100 % nous aurions dû obtenir 510 mg d'éthanol dans notre distillat. Aussi :
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On obtient donc un rendement de 51,9 % ce qui est tout de même un rendement faible comparé à ce que l'on pouvait attendre.
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- Interprétation et discussion :
Ce rendement plutôt faible de 51,9 % peut s’expliquer d’après deux facteurs. Le premier est le facteur technique. Il correspond à nos erreurs de mesures, au moment de peser ou de prélever un certain volume mais aussi à la qualité du matériel. De plus, la fermentation n’a duré que 1 heure, le glucose introduit n’a peut-être pas été entièrement utilisé. Il a peut-être aussi été utilisé en partie de façon aérobie par la levure ne produisant ainsi pas d'éthanol. L’autre étape ayant une influence sur le rendement est la distillation, on ne peut être sûr d’avoir fait évaporer tout l’éthanol obtenu. De plus, le système utilisé n’est pas des plus performants, dans notre cas nous n’avions pas atteint les 50mL requis impactant le rendement. L’autre facteur est biologique : cela peut dépendre de la levure, mais nous ne pouvons pas déterminer son impact sur le résultat final
Cependant notre rendement, même s'il peut paraître faible au premier abord, se situe dans la moyenne globale des résultats obtenus pour l'ensemble des groupes de TP (53,7%). Il y a en effet des rendements nettement plus hauts (comme 60,7 % ou 62,1%) mais aussi des rendements plus bas (comme 47,5 % ou 43,5%). Notre résultat peut donc être considéré comme moyen du fait que des conditions générales parmi celles listés ci-dessus aient influencé négativement tous les groupes de TP.
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Conclusion :
Le rendement obtenu lors de cette fermentation alcoolique a été plutôt faible, environ 60%. Cependant ce rendement est justifié au vu des conditions et du matériel utilisé. Les moyens utilisées sont appropriés pour déterminer le rendement selon l’éthanol mais le facteur technique est trop important et celui biologique non mesurable.
La fermentation étant utilisé dans de nombreux secteurs alimentaires, avoir un rendement comme le nôtre ne serait pas assez productif. Cependant les systèmes utilisés pour réalisés la fermentation ou récupérer les produits de cette réactions sont plus conséquents et les conditions de meilleur qualité ce qui donne de meilleurs rendements.
On aurait pu faire une deuxième expérience afin de calculer le rendement mais cette fois-ci à partir du CO2 dégagé, ce qui nous aurait permis d’avoir deux résultats et de les comparer.
Si l’utilisation de la fermentation pour obtenir des produits consommables tels que la bière ou pain est connue, celle pour dégrader les déchets industriels ou produire du carburant l’est moins. Récemment la ville de Quimper essaye de mettre en œuvre une nouvelle centrale qui utilise la fermentation des déchets afin de produire du gaz avec un investissement de 9 millions d’euros ce qui prouve l’importance de la fermentation. (Source : « Biogaz. A Quimper, les déchets vont produire du gaz utile » (Carole Tymen), Ouest-France Entreprises du 28 février 2016)
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