LES CONSEQUENCES DU DOPAGE SUR L’ORGANISME
Par Raze • 10 Mai 2018 • 2 628 Mots (11 Pages) • 646 Vues
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d’oxygène important.
Effets recherchés :
Elle augmente les performances. Elle est surtout utilisée dans le cyclisme et les sports d’endurance.
3° LES BÊTA-2 AGONISTES /BETA BLOQUANTS
Les bêta-2 agonistes agissent sur le cerveau et les glandes surrénales. Ce sont des substances qui provoquent une augmentation de la fréquence cardiaque et un relâchement des muscles bronchiques.
Les Bêta bloquants : Ils bloquent l’activité de certaines cellules du cœur ou du rein. Ils font se contracter les vaisseaux sanguins et les bronches afin de diminuer la pression artérielle, ralentir la fréquence cardiaque et bloquer les réponses excessives aux stimulations.
Cette classe comprend les sédatifs et les produits d’éveil (amphétamines) ainsi que les corticoïdes Les bêtabloquants sont des substances qui régulent le rythme cardiaque.
Effets recherchés :
- Bêta agonistes : L’utilisateur se sent plein d’énergie, vif et confiant en lui. Les athlètes prennent des amphétamines pour être plus agressifs, plus vifs et pour diminuer la fatigue.
- Bêta bloquants : on les emploie pour calmer certaines migraines et les symptômes de panique ou de la " peur de la contre-performance ". Comme ils calment et diminuent les tremblements, ils sont utilisés pour les sports de précision (tir)
4° LES MODULATEURS HORMONAUX ET MÉTABOLIQUES
Les modulateurs hormonaux sont des substances qui modifient le profil hormonal, en particulier en ce qui concerne les œstrogènes (hormones sexuelles femelles primaires).
Effets recherchés : Développer la masse musculaire chez les femmes
5° DIURETIQUES ET AGENTS MASQUANTS
Les diurétiques permettent de perdre rapidement du poids par l’urine. Cela est très utile dans les sports où entrent en compte les catégories de poids comme la boxe ou lorsque celui-ci est un handicap (aviron, équitation). Les diurétiques sont également de très bons masquants : ils permettent de diminuer la concentration des produits dopants détectés dans les urines.
Effets recherchés : Perte de poids, masquer les produits dopants
6° METHODES INTERDITES
La classe du dopage sanguin regroupe des méthodes qui permettent d’augmenter la quantité de globules rouges dans le sang.
Cela consiste à prélever du sang à un athlète, à conserver ses hématies et à les lui réinjecter avant une compétition, afin de créer une surcharge globulaire instantanée et donc, une fixation plus grande d’oxygène. Les effets ont lieu près de 6 heures après la transfusion et peuvent durer deux semaines.
Le dopage génétique consiste à transférer des cellules ou des éléments génétiques pour augmenter les capacités de l’athlète
Effets recherchés : Les capacités physiques et musculaires du sportif sont augmentées de 15 à 20% car le sportif dispose de plus d’oxygène après la transfusion
IV) LEGISLATION SUR LE DOPAGE (AMA)
1) Au niveau national
Protéger la santé de l’athlète constitue l’une des principales raisons qui ont entraîné l’adoption des premières lois antidopage dans les années 1960 et l’instauration de tests de dépistage lors des compétitions.
En France, la 1ère loi sur le dopage date du 1er juin 1965, avec une définition très précise :
«Est considéré comme dopage le fait d’administrer sciemment en vue ou au cours d’une compétition sportive des substances destinées à accroître artificiellement et passagèrement les possibilités physiques d’un sportif et susceptibles de nuire à sa santé. Le Parlement vote alors le 23 mars 1999 : Une nouvelle loi, dite « Loi relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage ».
En avril 2006 création de l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage)
La lutte contre le dopage bénéficie désormais d’un cadre précis et identifiable par tous permettant à l’Etat et aux Institutions Sportives de lutter efficacement contre ce fléau.
2) Au niveau international :
Les affaires de dopage sont nombreuses. Face à ce fléau il est devenu urgent d’adopter une législation commune à tous les pays
• 1964 : Contrôle de féminité des sœurs Press, lanceuses de poids.
• 1968 : Le CIO impose les premiers contrôles anti-dopage aux JO de Mexico.
• 1976 : 2300 contrôles aux JO de Montréal 7 haltérophiles disqualifiés.
• 1984 : JO de Los Angeles : 11 athlètes positifs et construction du 1er laboratoire de contrôle américain.
• 1988 : JO de Séoul, une dizaine d’athlètes déclarés positifs aux anabolisants dont le célèbre Ben JOHNSON, disqualifié après sa victoire et son record du monde sur le 100m
• 1993 : Le conseil de l’I.A.A.F. décide d’infliger à Katrin Krabbe, Grit Breuer et Manuela Derr, (RDA) une suspension de deux ans pour dopage
L’une des plus grandes réussites dans la lutte contre le dopage est la mise en place du « Code mondial antidopage » avec la création de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) le 10 novembre 1999 :
Selon le code mondial une substance ou une méthode est considérée comme dopante lorsque 2 des 3 critères suivants sont remplis :
1. Amélioration de la performance
2. Risque réel ou potentiel pour la santé du sportif
3 Usage contraire à l’esprit sportif
La liste des produits interdits est élaborée par l’agence mondiale antidopage (AMA). Elle est ensuite adoptée par le CIO (Comité International Olympique) et les différentes Fédérations sportives. Elle est remise à jour régulièrement.
V) LES
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