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Ge industriel ont-elles des conséquences positives ou négatives

Par   •  28 Décembre 2017  •  1 541 Mots (7 Pages)  •  735 Vues

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de la société se fait aux dépens des aristocraties oisives qui vivaient de l’exploitation de

vastes domaines et au profit de catégories nouvelles. En Grande-Bretagne, la noblesse conserve une influence réelle

grâce à sa richesse, mais son poids politique décline après la réforme de la chambre des pairs au début du XX° siècle. Au

Sud, au centre et à l’Est, les aristocraties restent souvent dominantes par leur influence locale, par leur poids dans

l’appareil politique et administratif. Mais après la première guerre mondiale, ces aristocraties sont très affaiblies

économiquement et souvent politiquement et Eu URSS, ce groupe social a été totalement éliminé. le premier rôle

revient désormais à une bourgeoisie industrielle et commerçante, mais aussi de vastes classes moyennes. la

démocratisation de nombreuses sociétés et l’élévation du niveau de vie conduisent au développement de ce groupe

dont les représentants occupent dès avant la première guerre mondiale des positions dominantes dans certains pays

occidentaux (libéraux britanniques, radicaux en France). Le mode de vie, les formes de consommations de ces

catégories deviennent un modèle à imiter.

L’industrialisation, en favorisant la concentration d’une vaste population ouvrière près des centres de

production favorise une urbanisation rapide. Celle-ci se nourrit de la croissance démographique et de l’exode rural. Le

développement des premières métropoles modernes est la caractéristique majeure de la période. La taille de ces villes

entraîne de nouveaux problèmes, sources d’innovations majeures dont Londres, Paris et New York sont les laboratoires

: Londres inaugure en 1863, sa première ligne de métro, bientôt copiée par Paris, New York et plus tard Moscou. Plus

globalement, les transports en commun favorisent l’expansion des banlieues. La volonté d’assainir les quartiers

insalubres conduit à de vastes projets urbanistiques comme les transformations du Paris haussmannien, dont le

modèle est partout imité. Le coût croissant du foncier favorise les constructions en hauteur et les premiers gratte-ciel

américains à NY et à Chicago. Les campagnes ce développement également, bien qu’à un rythme moins rapide.

Libéralisme et libre échange constituent la « doctrine naturelle » de cette époque. À la suite d’Adam Smith,

les libéraux du XIX° siècle cherchent à établir les lois d’une économie efficace : la Théorie de l’avantage comparatif

justifie le libre échange. Les économistes s’accordent sur la nécessaire réduction du rôle de l’État qui ne doit plus

intervenir dans le domaine économique : C’est la doctrine du laissez faire. Le libre échange que le Royaume uni adopte,

mais sans parvenir à convaincre durablement ses partenaires commerciaux assure une répartition des rôles optimum

entre les différents pays. la société trouve ainsi son équilibre, naturellement, grâce aux lois du marché.

Cette vision, dominante à l’époque ne traduit cependant qu’en partie la réalité des changements sociaux. Cet âge

industriel comporte de nombreuses zones d’ombre.

Développement : 3° partie.

Les pratiques du système capitaliste, favorisent les excès, encouragés par le "laisser faire". La concentration

des entreprises vise souvent à renforcer la position dominante d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprises sur un

secteur, une activité pour limiter la concurrence, créer une situation de monopole ou de cartel. Les excès des « barons

voleurs » aux États-Unis au tournant du XX° siècle conduisent aux premières lois antitrusts. le travail à la chaîne,

parcellisé, abrutissant est dénoncé (film de Charlie Chaplin). Il favorise, mais impose également une production de

masse standardisée.

Les conditions de vie, de travail, les salaires de la classe ouvrière sont déplorables certes, la richesse

augmente. Mais c’est d’abord parce que le monde ouvrier s’organise, et grâce à la démocratisation que se met en place

une législation protectrice. La prise de conscience de ces fortes injustices sociales explique le développement du

mouvement socialiste dès la fin du XIX° siècle.

La croissance est affectée par des crises cycliques. Les économistes parlent de cycles économiques plus ou

moins longs qui rythment la croissance économique. Ces cycles ont une certaine régularité au XIX° siècle. ces crises

sont considérées comme une situation normale par les économistes libéraux du XIX° siècle. la crise permet selon eux les

réajustements nécessaires à l’issue d’une période de croissance. Les économistes libéraux préconisent que l’État

n’intervienne pas et laisse ces ajustements se faire « naturellement ».

La crise de 1929, particulièrement long et profonde remet en cause l’ensemble de l’économie capitaliste. Elle

prend naissance aux États-Unis en raison de déséquilibres profonds qui sont la conséquence de la période d’euphorie

de l’après-guerre. Pendant cette période, la consommation a fortement augmenté en raison de l’augmentation du

niveau de vie, mais aussi de la publicité et du recours massif au crédit.

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