Voyage Faites en La Terre du Brésil - Jean de Léry
Par Orhan • 11 Février 2018 • 861 Mots (4 Pages) • 761 Vues
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« Fontaine de Jouvence » : Idéalisation de Léry, les Tupinambas prennent une dimension divine, et donc subjective.
« Ni honte, ni vergogne » : Indiens innocents, sans complexe, purs, ils incarnent la vertu, « comme à la naissance ».
2. Un extrait critique de la société occidental, un réquisitoire contre les européens
Texte réponse à Thevet, qui jugeait les Indiens de façon péjorative, et qu’il qualifiait de « cannibale ».
« Plus robustes… », En filigrane, Léry dénonce les mauvaises qualités de vie qui entrainerait des maladies chez les Européens, signe d’une vie beaucoup moins saine et favorable.
« Défiance, avarice, passions… », Dénonciation des vices des Européens.
« Honte, vergogne », les Européens sont vêtus, de peur du regard des autres, par pudeur, par tentation, par lubricité, par rapport conflictuel et malsain du corps.
On distingue ainsi toujours une prise de position subjective et négative des Européens. Cela permet de valoriser les Indiens et inversement.
3. Des éléments de persuasion pour appuyer la thèse de Léry
« 100 ans ou 120 ans », Hyperbole de la longévité des Tupinambas.
« Fontaine de Jouvence », Explication divine à cela.
« Plus, plus, moins, moins… », Amplification, énumération puis accumulation.
« Fangeuses, pestilentiels », métaphore jouant sur les sens du lecteur. Société française : boue/image désagréable, procédé de déshumanisation.
- Vision argumentative, Léry est animé par l’envie de défendre les Indiens et est pris d’une défiance par rapport à la France.
III. Un texte révélateur de son époque, un texte humaniste
Léry fait preuve d’optimisme, il possède une vision parfaite du genre humain, opposition avec la controverse de Valladolid et le débat sur l’humanité des Indiens. Cette réflexion possède une valeur chrétienne.
Mythe du « bon sauvage », amène à la raison et à la condamnation de l’héliocentrisme, le monde est subjectif (possible parallèle avec la théorie de la relativité). Amène à la tolérance, vision protestante de Léry → Vision humaniste.
1. Tolérance et ouverture d’esprit
Ce texte traduit l’émerveillement pour l’humain au XVIe, l’éloge de la découverte.
2. Notion de relativisme
Fin de l’héliocentrisme et fin des vérités absolus. Valorisation du doute, de l’esprit critique et des valeurs scientifiques, d’observation. Protestantisme de Léry inspirateur du relativisme (cf. Montaigne, « les Barbares »).
3. Une inspiration chrétienne
Influence de la bible dans la conception du monde Indien, et mise en parallèle avec le jardin d’Eden.
Conclusion
Pour conclure, on peut dire que ce texte est humaniste de par l’incarnation de ses nombreuses valeurs. Léry argumente, veut que les lecteurs adhèrent à sa thèse et changent d’opinion en ayant une bonne vision des Indiens.
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