Un rêve - Bertrand
Par Andrea • 27 Septembre 2018 • 931 Mots (4 Pages) • 441 Vues
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Idée de crime et de châtiment
- Rédemption à partir du 4ème : « honneurs … » pour le moine, « robe … » pour la jeune fille + mise en valeur de l’adjectif blanche dans ce cadre noir jusque là = les personnages retrouvent leur dignité et leurs « attributs » premiers.
- Présence de l’eau = symbole de purification
Conclusion : Forme poétique en prose rend compte plus facilement du rêve car forme plus libre pour raconter qq chose d’irrationnel.
Aspect inquiétant et mystérieux du rêve bien présent mais qui permet de comprendre peut être la personnalité du rêveur, on commence à cette époque à quitter l’idée de rêve prémonitoire et on envisage que le rêve peut révéler un imaginaire non contrôlée et donc un aspect caché de celui rêve (même si on ne parle pas encore d’inconscient) .
Autre plan possible :
I) Un poème en prose
a) Construction poétique et métrique … de la prose
Plusieurs points dans la construction du poème évoquent la poésie
- 5 paragraphes = 5 strophes
- Tournures répétées = forme de la chanson médiévale ( « ainsi j’ai vu… » ), prallélisme (ainsi ) effet de construction amplifiée et unité des « premiers paragraphes ( ensemble organisé )
- Construction ternaire avec présentatif « ce furent » pour introduire 3 éléments (rythme ternaire très apprécié des poètes romantiques).
- Anaphore « ce furent »
- Reprise et parallélisme au sein même des paragraphes
- Poésie comme une forme ordonnée et contraignante : les isotopies (réseaux lexicaux) et la proximité thématique, l’emploi des tirets et de la conjonction « et ».
- Phrasé qui se rapproche du vers en ce qui concerne l’alternance des syllabes.
- Parallélismes grammaticaux
Le poème en prose essaye de reprendre l’application des contraintes formelles de la poésie
b) Sonorités et images
- Les sonorités : assonances et allitérations (qui miment le système des rimes).
- Les images sont nombreuses et se développent en réseaux, à la fois musicales et picturales ( cf sous titre du recueil « Fantaisies à la manière de Rembrandt et Callot »)
II) Le romantisme noir
Univers à la fois sombre, macabre et fantastique, il se définit aussi comme un mélange d’archaïsme et d’onorisme.
a) L’archaïsme
- Imaginaire gothique associé au macabre (exergue, univers médiéval et renaissant, lieux communs du roman gothique avec un Moyen-Age un peu fantaisiste, réf religieuses pour susciter effroi et désacralisation ; fantasmagorie liée à la mort, au meurtre, au supplice…)
- Théâtralisation du supplice et de la cruauté
b) L’onirisme
- Récit de rêve
- Monde des terreurs nocturnes, des fantasmes et des cauchemars
- Différents motifs propres au rêve car jouent sur les connotations
- Structure ternaire du rêve et chronologique qui associe visuel et auditif
- Narrateur à la fois spectateur et acteur du rêve
- Récit qui se conclut par un effacement de la vision
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