Réparer les vivants - Maylis de Kerangal

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Avant la transplantation, le receveur peut se poser différentes questions cette épreuve de la vie peut bouleverser celle-ci. Lorsqu’il s’agit d’un don d’une personne en vie à une autre il y a certaines conditions à respecter et l’une d’entre elles et pas des moindre est le fait qu’il doit s’agir d’un proche parent. Le receveur peut ainsi se sentir dans une position délicate voire de détresse. Comment réussir à demander un organe à un autre même si cela est vital pour lui n’est il pas obligé de me dire oui ? N’est il pas égoïste de ma part de lui demander ça alors qu’il peut par la suite lui-même en avoir besoin et qu’il ne pourra pas lui-même le lui rendre ? Pour que l’acceptation de la greffe ait plus de chance de réussite, il faut que le receveur ait dans un premier temps, et ce avant la greffe, fait le deuil de son propre organe. Car il est déjà dur d’admettre que l’on est malade que le MOI se modifie mais qu’en plus un corps étranger vienne remplacer une partie de soi est d’autant plus dur à accepter lors de cette épreuve de plus il ne faut pas qu’il ressente de la culpabilité vis-à-vis du donneur que ce soit un don du vivant ou un don dû à un décès.

Après la transplantation, il y a certes un risque de rejet biologique mais il y a également le risque de rejet psychologique. Vivre avec une partie de son corps qui n’est pas la sienne mais celle d’un autre. L’acceptation du greffon est une phase importante et primordiale quant à la réussite de la greffe si le patient réussi à accepter le greffon comme étant sien il y a moins de chance de rejet que si le patient considère l’organe greffé comme étant un corps étranger car cela peut amener de manière quasi inconsciente à détruire l’organe transplanté Dans le film « Du panser au penser », une patiente récemment greffée parle de son nouvel organe comme "ce truc" en elle et non comme étant sien. C’est pourquoi dés l’annonce de greffe un suivi psychologique est proposé aux patients même si celui-ci n’est pas obligatoire il est fortement conseillé aux patients quand à l’acceptation du greffon comme étant un membre a part entière de lui et non comme un corps étranger. Cela permet une approche différente de l’organe et à l’aide d’un travail sur soi d’accepter le besoin de greffe, de reconnaitre que l’homme n’est pas un être infaillible. Il faut plus principalement que le receveur réussit à se dire que le donneur n’est par mort par sa faute.

L’infirmier a un rôle primordial lors du don d’organes pour le receveur bien plus que des gestes techniques il est également un soutien psychologique pour celui-ci. Lorsque le patient a des questions sur son devenir sur ses craintes et même sur son avenir avant et après la greffe l’infirmier a pour rôle de guider le patient il ne va pas juste vérifier que l’organe ne soit pas rejeté par le corps il va voir si psychologiquement il n’est pas rejeté en interrogeant la personne avant et après la transplantation sur comment il la vit, comment il la ressent si oui ou non il a du mal à accepter ce corps étranger qui est désormais sien. Car lorsqu’il s’agit d’un don anonyme cela peut être approché de différente manière soit la personne est soulagée de ne pas connaitre la personne soit cela va créer un poids supplémentaire à celle-ci. Il faut donc que l’infirmier sache comprendre les signes et de quel mal souffre le patient afin de l’accompagner au mieux étant donné que chaque personne confronté au don d’organe réagit différemment les uns vont avoir plus de mal psychologiquement tendis que d’autre ça sera physiquement il faut donc s’adapter a chaque personne et pour ça il faut réussir à comprendre qu’est ce qui ne va pas avant mais également après la transplantation

A la suite de ce livre j’ai décidé de travailler sur ce que pouvait ressentir le receveur avant et âpres la transplantation car cela pourra me permettre dans ma vie professionnelle future d’être un peu mieux prépares face au don d’organe, à mieux conseiller les personne et à principalement mieux comprendre leur ressenti et leurs attentes lors ce cas bien particulier

Bibliographie

Documentaire :

- Donner-recevoir Date de sortie 16 octobre 2013 (1h15min) Réalisé par Bernard Dal Molin, Michele Dal Molin

Livre :

- Le livre Admis en école paramédicales 3éme édition collection Vuibert ISBN 978-2-311-00820-3

- Définitions de l’encyclopédie Larousse

Site internet :

- http://sociogreffes.pagesperso-orange.fr/pages/tpe.htm

- http://www.psicoanalisi.it/psicosomatica/3499#.VJB2RMl9Wg4