Pensez-vous que l'objet soit signe de progrès ?
Par Andrea • 17 Janvier 2018 • 877 Mots (4 Pages) • 732 Vues
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A travers la représentation sérigraphique des objets phares de la consommation de masse, Andy Warhold pose le problème du XXIème siècle. Ainsi, face à la vague de la mondialisation, nos modes de vie et surtout de consommation se sont rapidement uniformisés, et ceux quelque soit le continent sur lequel nous vivons. Chacun d'entre nous veut acheter et/ou consommer le même type de produit. C'est la course à l'objet, que ce soit pour la dernière sauce tomates en boîte, ou l'aspirateur-robot qui fait tout à notre place. L'objet est industrialisé, perdant toutes notions d'âme. A force de vouloir se configurer à un modèle parfait, nous en finissons par perdre ce qui nous définit individuellement.
Aujourd'hui, nous sommes obsédés par les nouvelles technologies et par les objets derniers cris qui en découlent. Par exemple, certains sont prêt à faire des heures (si ce n'est des journées entières) de queue pour avoir le dernier Iphone. Et comme on l'a vu récemment dans la presse, d'autres n'ont aucun scrupule à s'auto-humilier en se mettant nu en pleine rue pour obtenir ce précieux gadget. Cette obsession pour les nouvelles technologies est poussée à son paroxysme dans de célèbres films, comme « Matrix » des frères Wachowski ou « I.A » de Tim Burton, tous deux montrant que ces objets que nous créons sans cesse ni mesure finirons un jour par nous dépasser. Tout deux révèlent la limite de l'homme et son incompétence à entrevoir son futur. Dans les années 1950, l'idée que l'on se faisait du futur était un monde novateur où la nature et l'homme vivraient en paix, où l'objet n'aura été que l'instrument permettant cette entente. A l'inverse, depuis les années 2000, l'idée du futur est chaotique, faute à l'homme qui perdit la raison à chercher la création d'objets toujours plus compétent. Si aujourd'hui nous ne pouvons plus contrôler nos actes pour obtenir à tous prix la dernière tendance technologique, il n'est pas possible que nous finirons par signer notre propre fin dans cette quête de perfection.
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