Marie Calumet cas
Par Andrea • 16 Mai 2018 • 1 331 Mots (6 Pages) • 742 Vues
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Ma maison n’est pas une cabane à sucre ni une hutte de sauvages » (p.125). Comme l’on voit dans l’extrait précédent, l’on peu voir la fermeté que le curé peu prendre lors de dispute, il est capable de s’occuper de son monde avec aisance. Deux mots de cet extrait son frappant; en premier lieu : « Silence! », car il prend la parole en exclament ce qu’il veut dire, il prend possession de la discussion à lui seul; et en second lieu : « dominant », parce qu’il domine la situation avec un ton de voix puissant et qui inspire le respect. Ceci ne plaît pas à l’église de montrer que l’un de leurs curés prend autant de place dans les scènes privées et qu’il utilise la force de sa voix pour combler ses besoins. Aussi, juste après qu’il commande le silence le curé va commander Narcisse en lui disant d’aller sonner l’angélus : « toi d’abord, ajouta-t-il en se tournant vers le bedeau, tu vas me faire le plaisir de t’en aller à l’église sonner l’angélus » (p.125). Encore une fois, l’on prouve que le curé fait comme bon lui semble en commandant Narcisse pour qu’il s’en aille. Narcisse, qui incarne l’homme moyen, montre comment l’homme moyen est faible devant les commandements des curés et ceci ne plaît pas du tout à l’église qui essaie de cacher leur immense pouvoir sur la scène sociale. Pour résumé, en utilisant la manipulation et la force vocale, le curé est capable de dominer une situation à son aise et par la suite de transformer la situation en commandant aux gens qui y sont impliqués d’aller faire d’autres tâches.
L’église dans Marie Calumet.
Et puis, il y a l’auteur qui se moque de l’église d’une manière assez subtile, il utilise l’angélus pour arriver à ses fins. En effet à deux reprises dans ce chapitre l’angélus est mentionné : « tu vas me faire plaisir d’aller à l’église et sonner l’angélus » (p.125) ainsi que « et comme les cloches de l’église sonnaient l’angélus, elle alla servir le potage pour souper » (126). Ses deux extraits sont de très bons exemples qui montrent comment l’auteur se moque de la religion, quand il parle de l’angélus c’est comme si toute la vie des paysans de ce village tournait à l’entour de ce dernier. Aussitôt que l’angélus sonne, les gens peuvent arrêter de travailler et prendre une pause ou encore manger, mais sans l’angélus ils ne mangent pas. En effet dans un chapitre précédent, les gens ne mangent pas avant un long moment parce que l’angélus ne sonnait pas, il n’ont pas l’initiative de manger à l’heure que l’angélus était supposé sonné, ils attendaient patiemment que la cloche sonne. Aussi, aussitôt qu’elle sonne, on sert le souper, comme dans le second extrait on voit bien que Marie Calumet ne donne le souper que lorsque les cloches ont sonné. Bref, encore une fois l’auteur dénonce l’importance de l’église dans la vie des gens en démontrant qu’ils ne peuvent même pas manger sans la permission de l’église.
Pour conclure, l’auteur se moque beaucoup de l’église. En effet, pendant tout son texte il parle des défauts de l’église; d’abord en parlant des pêchés que les curés commettent, ensuite en expliquant comment les curés sont capables d’arriver à leurs fins en utilisant la force et pour finir en expliquant comment les paysans ne sont pas capables de rien faire sans l’église (même pas capable de manger sans l’angélus lorsqu’il ne sonne pas, qu’il prend du temps à sonner). Pourquoi l’auteur a-t-il décidé de ce moquer de l’église, est-ce à cause qu’il voulait démontrer comment les habitants de l’époque étaient coincés, qu’ils ne pouvaient pas faire grand-chose contre l’église?
Bibliographie :
La littérature du terroir (consulté le 01/10/2012) http://www.litterature-quebecoise.org/terroir3.htm
GIRARD, Rodolphe (1904). Marie Calumet. Montréal, Bibliothèque québécoise, 212 p.
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