Magie de l'ordinaire
Par Matt • 5 Décembre 2018 • 1 130 Mots (5 Pages) • 499 Vues
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L’ordinaire peut nous apporter beaucoup dans notre quotidien. En effet, en faisant attention à toutes les petites choses qui nous entourent nous redécouvrons à chaque fois le monde et cela nous rend plus ouvert. Comme PEREC le veut nous fondons notre propre anthropologie. La vérité de l’être humaine se trouve dans tout ce qui est ordinaire, quotidien, banal, et qu’on ne regarde pas. C’est en s’interrogeant sur tout que nous pouvons capter la vérité. HOROWITZ nous donne le mode d’emploi. Il faut regarder suffisamment une chose ordinaire jusqu’à ce qu’elle nous paraisse étrange. Cela va nous aider à capter notre propre vérité suivant notre perception. Cette perception est unique et propre à chacun et va nous permettre de nous construire chacun comme nous le souhaitons. Nous vivons au même moment, dans un même lieu des choses différentes suivant notre vision. DELERM fait rencontrer l’extraordinaire avec l’ordinaire, et ce qui est extraordinaire une fois et dès le lendemain habituel. La conscience de chacun est habituée. Comme avec la mort de Jacques BREL. HOPPER, lui nous invite à nous interroger sur l’ordinaire. Il nous demande de regarder en prenant le temps, avec un œil neuf.
Notre propre anthropologie permet de sublimer notre quotidien.
L’art permet de faire sortir l’ordinaire de son cadre. Le travail de l’artiste va aboutir à faire quelque chose d’ordinaire extraordinaire. Les artistes collectionnent l’ordinaire et créent une œuvre qui n’est pas ordinaire avec pourtant de l’ordinaire. Maira peint une paire de ciseaux et rend le tableau extraordinaire. Elle nous permet de nous pencher sur ce tableau avec un regard neuf. De même chez DELERM, il montre que l’art de la littérature équivaut à un papier de l’art. Le paysage ordinaire est sublimé par un événement extraordinaire. HOPPER lui arrive à sublimer l’ordinaire et fait de ce moment une œuvre.
Chaque artiste nous fait retourner en enfance. Il nous permet d’avoir un regard nouveau, neuf sur tout ce que nous regardons. En effet, comme le dit HOROWITZ les enfants n’ont pas de préjugés et chaque chose pour eux est égale. L’artiste comme l’enfant voit toute la magie de l’ordinaire grâce à son regard neuf. Et, il nous apprend à revenir en enfance avec notre regard nouveau afin d’apprécier chaque chose d’habituelle. HOPPER avec sa peinture nous invite à retourner en enfance en découvrant pour la première fois une station-service, en s’interrogeant sur tout ce que nous voyons comme le voulait PEREC. Comme pour l’enfant, l’ordinaire devient alors facilement extraordinaire.
Afin de faire sortir toute la magie de l’ordinaire, il faut s’intéresser à tout ce qui nous entoure. Il faut retourner en enfance comme si nous découvrons le monde à chaque regard poser sur une chose, comme le font les artistes en nous montrant l’ordinaire de façon extraordinaire. Nous ne devons plus avoir de préjugés, mais devons s’interroger sur tout et tout le temps pour voir toute la magie de l’ordinaire. Cela nous permettra également de nous créer notre propre anthropologie.
En soit, nous pouvons alors nous demander si il existe une échelle de notation pour l’extraordinaire ? Avec un regard neuf tout devient extraordinaire, mais ce qu’on trouvait extraordinaire avant, au premier regard est-il finalement si extraordinaire ?
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