Nouvelle fantastique

...

Vers 23h, après un diner appétissant, j’atteignis mon lit, l’assoupissement, la faiblesse, le sommeil prit le dessus.

Plus de 24h s’écoulèrent sous les toits de cette auberge, je ne croyais guerre y rester autant. Mes parents se seraient surement embarrassés, pauvre maman.

Dans le noir obscure dominant, le terrible scenario d’autrefois se répéta. Mais cette fois-ci, les picotements étaient plus intenses, les sifflements plus assourdissant que jamais. « Est-ce un mal de tète ? ». J’entendis la porte qui s’ouvrit lentement, petit à petit, puis des pats qui se rapprochaient et qui s’arrêtaient devant mes yeux. C’était atroce, mes dents claquaient de peur, ces vêtements, cette silhouette, ce visage. Elle était là, elle me fixait des yeux.

Rania, c’était ma petite amie que j’avais autrefois trahi, trompé, puis rejeté comme un vulgaire déchet. Elle se tenait en face de moi et répétait régulièrement : « Amine ! Ton heure a sonné ! ». Son corps immobile, mais vivant, son teint blanc et glacial, elle n’était pas humaine.

La peur m’envahit complètement, je me précipitai vers la porte mais elle réapparu devant moi, elle était partout.

D’un seul coup de griffe, elle déchiqueta ma chemise puis me repoussa sauvagement, je m’écrasais parterre et je perdis connaissance.

Un dimanche matin, un curieux dimanche matin, je me retournais chez moi allongé sur mon lit. Je m’écriais : « ce n’étais qu’un rêve, maudit soit Satan, mais… on est le dimanche, où étais-je le samedi ? Ai-je dormis pendant tout ce temps passé ? ». C’était là que j’avais remarqué ma chemise déchirée et décapitée. Le doute me revint : « Comment est-ce possible ? Qu’est-ce qui c’est réellement passé ? Et Rania m’a-t-elle épargné ? ».