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Les Figures D'altérité dans L'Etranger & L'Influence d'un Livre

Par   •  27 Septembre 2017  •  1 312 Mots (6 Pages)  •  639 Vues

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Par ailleurs, la troisième figure observée est celle de l’anti-héros. Dans les deux romans, les personnages principaux sont tous deux des anti-héros, mais pour des raisons un peu différentes. Dans L’étranger, la figure de l’anti-héros est Meursault, puisqu’il est un homme ‘banal’ qui n’a pas de quête bien définie. Il est étranger par rapport à tout ce qui l’entoure; il ne possède donc pas les qualités du héros conventionnel. Premièrement, le héros traditionnel ne tue pas des ‘innocents’. « [J]’ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et c’est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé ».[14] Deuxièmement, le héros conventionnel réussit toujours à donner une explication pour les gestes qu’il a commis; Meursault, lui, fait le contraire. « Le personnage de Meursault ne se donne pas le droit de s’expliquer pourquoi il a fait un tel geste, ne fait pas appel à une psychologie qui pourrait appuyer ses choix ».[15] Et, troisièmement, les héros ne représentent jamais la mort; ce sont d’habitudes les ‘villains’ qui représentent cette thématique. « Meursault est un personnage existentiellement tragique qui représente le rapport à la mort ».[16]

En outre, dans le roman L’influence d’un livre, c’est le personnage de Lepage qui incarne la figure du anti-héros. Cette fois, le personnage a un quête, qui est d’obtenir du sang pour une de ses potions, mais il ne passe pas par des moyens éthiquement ‘corrects’ pour la compléter. Il passe par l’altéricide de l’autre. « Il eut néanmoins le courage d’appliquer un second coup et un instant après il entendit, avec joie, le bruit d’un corps qui tombait sur le plancher ».[17] Évidemment, un héros ne tue pas. Par la suite, Lepage se sent coupable de ce qu’il a fait. « Il voulait se fuir lui-même; mais une voix intérieure lui répétait sans cesse: Seul avec tes souvenirs! ».[18] Et, finalement, le héros conventionnel ne représente pas un personnage gothique. « Le personnage de Lepage a un goût pour le mortuaire, le morbide; un goût pour le cadavre ».[19]

Pour conclure, il y a plusieurs ressemblances entre les personnages du roman Québécois, L’influence d’un livre, et le roman Français, L’étranger. Les figures de l’étranger, de celui qui est violent et de l’anti-héros sont représentées dans les deux romans surtout par le personnage principal. D’après ceci, on peut déduire qu’il y a une multitude d’autres ressemblances parmi les deux romans.

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