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La vie, corpus

Par   •  19 Septembre 2018  •  5 393 Mots (22 Pages)  •  353 Vues

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« le mien est fait ma soeur pour aller terre à terre », et ne prétend pas dicter une ligne de conduite à sa soeur comme Armande le fait.

Elle est plus équilibrée, son discours est certes moins construit mais plus réaliste ...

Conclusion : Nous sommes en présence de deux thèses inconciliables ce qui aboutit à l'échec du dialogue car Armande s'enferme dans son raisonnement et veut à tout prix imposer son point de vue à Henriette et Henriette pense qu'elle à raison et ne respecte pas l'avis de sa soeur. De plus l'argumentation d'Armande est fragile car elle affirme des choses illogiques (ne pas se marier et faire comme sa mère, alors que sa mère s'est mariée pour avoir des filles !). Nous pouvons remarquer que l'échec de ce dialogue est principalement dut à Armande car elle rabaisse sa soeur, elle l'agresse et ne respecte pas son point de vue . Ici Molière n'est pas neutre,il est du côté d'Henriette. Son engagement est répandu dans ses textes comme dans Les Précieuses ridicules (écrit satirique de 1659). Il défend toujours le bon sens. Ici on pourrait aisément prouver que le mariage et la culture ne sont pas incompatibles.

Les Femmes Savantes – Acte III scène 2

*** à compléter ***

Britanicus – Acte II scène 2

Introduction

En 1669, paraît Britannicus de Jean Racine. Dans la deuxième scène du deuxième acte de cette pièce, Néron avoue à Narcisse son amour pour Junie. Il est alors intéressant de voir de quelle façon Néron raconte l'arrivée de la jeune fille, pour essayer de mieux cerner la nature de ses sentiments. Nous allons d'abord étudier comment est décrite l'apparition de Junie, puis en quoi l'amour de Néron pour elle est excessif et irréfléchi.

Dans sa tirade, Néron raconte à Narcisse l'arrivée de Junie, la nuit lors de laquelle elle a été enlevée. Le récit de son apparition commence avec le verbe « arriver » et se termine avec le verbe « passer ».

I- Apparition de Junie

L'arrivée de Junie se déroule lors d'une scène de terreur : Junie est enlevée en pleine nuit par des gardes sans connaître la raison de son enlèvement. La violence de cette situation se traduit par le fait que Junie ait été « arrachée » à son sommeil. Néron nous dresse le portrait d'une jeune fille triste et terrifiée, en utilisant les champs lexicaux de la tristesse et de la souffrance : « larmes », « triste », « pleurs ». Le portrait de Junie est introduit par l'expression « je l'ai vue ». La douceur et la beauté de la jeune fille, mis en valeur par les champs lexicaux correspondants : « belle », « beauté », « douceurs », contrastent avec la violence de la situation : « farouches », « ravisseurs », « cris ». De plus, l'auteur joue sur l'opposition avec les rimes : « larmes »/ «armes », « ravisseurs »/« douceurs ». On a pu voir que l'arrivée de Junie se fait dans un climat de terreur, la jeune fille ne semblant pas avoir sa place dans ce lieu comme le montre le contraste entre les termes se rapportant à elle, et ceux se rapportant à la violence de la scène.

II - Amour excessif de Neron

De quelle façon Néron réagit-il à cette arrivée et comment est-il séduit pas Junie ? L'arrivée de Junie n'est pas sans effet sur Néron, comme le prouve son ébahissement face à la beauté de Junie. Néron se dit « amoureux », mais on peut néanmoins remarquer que ses sentiments à l'égard de Junie ne sont pas le fruit d'un échange : en effet, ils sont subis par la jeune fille, ce qui montre la démesure du personnage de Néron. Ce dernier est comme tétanisé, hypnotisé par Junie, comme le soulignent les termes « immobile » et « étonnement ». Il y a un décalage entre ce que veut faire Néron : « j'ai voulu lui parler » et ce que son corps fait : « ma voix s'est perdue » : Néron est troublé. Il reste obsédé par le souvenir de Junie : « occupé », et ne peut se défaire de son image « trop présente ». On trouve le champ lexical de l'amour, mais c'est un amour excessif et démesuré que Néron éprouve pour Junie, comme le prouve l'hyperbole « je l'idolâtre ».

De plus, les sentiments de Néron ne peuvent être louables, car il n'aime que l'image de Junie. La rencontre entre les deux personnages n'a pas lieu et Néron s'adonne à une forme de voyeurisme.

Junie subit son amour : pas une seule fois, elle n'est le sujet d'une phrase prononcée par Néron ; ce dernier n'utilisant que des phrases à la première personne du singulier, il n'y a pas d'échange.

Conclusion

On retrouve la même situation que dans Phèdre : Junie est l'objet passif de la passion de Néron comme Hippolyte l'est de celle de Phèdre. Dès le premier regard, Néron était comme hypnotisé par Junie, mais on s'aperçoit vite de la démesure du personnage à travers l'excès qui caractérise ses sentiments pour la jeune fille. L'analyse du récit de l'arrivée de Junie nous a permis de constater chez Néron une preuve de sa démesure : son amour excessif pour une image. Sachant que Néron est un tyran, ce n'est sans doute pas le seul domaine où il fait preuve d'excès.

Le Chêne et le Roseau - Jean de la Fontaine

IntroductionBiographie de Jean de la Fontaine

Jean de La Fontaine, au XVIIème, utilise ses fables moralisées pour dénoncer abus et états de la société. Son appartenance au milieu de la nature lui fournit de nombreuses idées - il a été maître de Eaux et Forêts -, et lui permet, avec une facilité étonnante de personnifier animaux et végétaux en vue de les rendre actuels à la société, de refléter les idées.

De plus, son expérience du protectorat de Fouquet, arrêté de force par Louis XIV, lui confère les possibilités d’énoncer et de traiter inlassablement de la "Loi du plus fort", d’où il puise la plus grande partie de ses idées.

Enfin, sa morale constitue un des piliers de ses fables, même quand celle-ci n’est explicitée.

Le caractère très austère de la fable Le Chêne et le Roseau vient du fait qu’elle ait été écrite dans le 1er livre, sa période de fable égayée

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