Lettre de Lamartine à Hugo.
Par Ninoka • 6 Juin 2018 • 1 078 Mots (5 Pages) • 565 Vues
...
Avec toute mon amitié,
Alphonse de Lamartine.
ANTONIAK Charlotte 1ère S2
Question de corpus
Note
Observations
Ce corpus est composé deux poèmes et d’un tableau. Le premier poème est d’Alphonse de Lamartine intitulé « Gethsémani ou la mort de Julia », tiré du recueil Voyage en Orient et publié en 1835. Le second poème est de Paul Eluard intitulé « La nuit n’est jamais complète… » tiré du recueil Le Phénix, et publié en 1951. Le dernier document est un tableau d’Albert Anker, intitulé Enterrement d’un enfant, datant de 1863. La mort est évoquée de différentes façons dans ces trois documents.
Dans quelle mesure ces deux textes et ce tableau montrent-ils que le traitement artistique d’une scène de deuil embellie la représentation de la condition humaine dans sa finitude ?
Dans un premier temps, les deux premiers documents sont tous les deux des poèmes. Dans son poème Lamartine nous parle essentiellement de sa fille, qui comptait énormément pour lui « C’était mon univers, mon mouvement, mon bruit » v.5. De nombreux passages dans son poème sont connoté positivement, plutôt signe de vie que de mort : « pur » v.2 ;10 , « mélodieux » v.4, « univers » v.5, « enchantait » v.6, « cœur » v.9, « rayon » v.11, « brillaient » v.14. La mort est finalement le commencement de la vie. Il l’idéalise, puisqu’un être cher perdu est unique, il pense constamment à elle. Le poème d’Eluard ainsi que le tableau d’Anker nous montre que malgré la mort, il y toujours de l’espoir. En effet, « fenêtre ouverte » v.4, « fenêtre éclairée » v.5, « rêve » v.6, « désir » v.7, « ouverte » v.8 qui nous prouve bien qu’il y a toujours un espoir. La fenêtre évoquée plusieurs fois, montre que quelque chose reste ouvert, toujours un espoir est présent. De plus, le terme « toujours » revient plusieurs fois, renforçant le fait que rien n’est jamais fini. Sur le tableau Enterrement d’un Enfant d’Anker, la mort est montrée de manière indirecte. Il y a un chœur d’enfant présent. La présence des enfants est symbole d’espoir : ils sont purs, il y aura toujours un futur avec les générations. Les enfants sont une continuité de la vie par rapport à la mort, le souvenir de l’être disparu est toujours là grâce aux enfants qui restent : un espoir de la vie qui continu est présent. On peut également, sur le tableau apercevoir des couleurs assez claires, ainsi que des fleurs.
En conclusion, ces trois documents montrent la mort sous différents aspects. Celle-ci est embellie à travers une lueur d’espoirs qui fait paraître que la vie ne s’arrête jamais. Les souvenirs sont remémorés avec l’être cher perdu qui est idéalisé.
...