Le bonheur dans le crime, Barbey d'Aurevilly

...

- Les femmes de Valognes l’envient et la jalousent

- Elle a l’audace de se montrer (« lève son voile ») comme si elle revendiquait son crime.

∙Face à ce couple il se rattache à son métier de médecin en utilisant un vocabulaire médical, en se plaçant en observateur (« thèse, dissèque, étudier microscopiquement, doctrine »)

⇒ Idée de vouloir étudier un cas (« petit animal (métaphore du couple), tâte le pouls, phénomène, circulation du sang dans les veines, battement artérielle »).

Son rôle de médecin qu’il aimerait conserver est complètement dépasser par la fascination pour le bonheur du couple et Hauteclaire.

- Une fin immorale

∙ Le couple a enfreint plusieurs commandements et mœurs.

® Convoiter l’amant de son voisin

® De ne pas tuer

®Mariages entre différentes classes sociales

® Vivre pleinement un bonheur malgré un crime

® N’éprouver aucuns remords

Cet acte immoral aurait pu être condamner par tous et par la civilisation des religions monothéistes.

La fin est immorale de plus car le médecin Torty avoue être fasciné et passionné pour une femme meurtrière.

Dans le recueil, l’auteur représente 4 femmes, d’où le nom du recueil Les Diaboliques.

Barbey d’Aurevilly condamne les actes de ces femmes, il nous transmet l’idée que la femme est l’incarnation du mal et de la tentation. Au-delà de Serlon, elle séduit Torty voire même le lecteur.

On a un excipit très fort et très retentissent. Le lecteur reste sur une idée forte qui va le marquer. B d’A construit une fin immorale pour mieux la condamner. Par ce texte sulfureux, il formule des idées qui lui sont chères : La femme est satanique et il le dit en construisant une narration complexe dans sa nouvelle avec des récits emboités. Enfin le narrateur principal le laisse finalement complètement emporté par son récit