La résistance par la littérature et par l'art au XXe siècle
Par Ninoka • 8 Décembre 2018 • 4 950 Mots (20 Pages) • 596 Vues
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Le 18 Juin, il y a un appel du Général de Gaulle à la BBC qui encourage à la résistance : il appelle les soldats et ingénieurs libre à le rejoindre, il se présente en chef de la France Libre.
Nous notons alors deux formes de résistances :
-Les FFL (les Forces Françaises Libre) dont le nombre va augmenter au cours des mois et qui mèneront de nombreuses opérations armées et ils sont hors du territoire français avant le débarquement, ils obtiendront l’aide de Roosevelt et de Churchill
-Les FFI(les Forces Françaises de l’Intérieur) : ils se manifestent par des sabotages, des attentats mais aussi en faisant passer des messages ou une information. Ces résistants doivent vivre dans la clandestinité, ils changent d’identité. Au départ, ce sont des actes désorganisés, individuels, faits par des personnes de toutes classes sociales. Il peut y avoir des fonctionnaires fournissant des faux papiers, par exemple. Le nombre de résistant ne fait qu’augmenter, surtout en 1941 quand l’Allemagne envahit l’URSS (des communistes s’enrôlent) et en 1943 quand le service de travail obligatoire est imposé : création de maquis. Les résistants diffusent des tracts, des messages, écoutent la BBC, il y a beaucoup de message codé. Même le Débarquement est annoncé. Mais De Gaulle veut unifier la résistance et il envoie Jean Moulin pour créer une armée secrète, une armée des ombres. Le 27 mai 1943, Jean Moulin réussit à fédérer les résistants en créant le Conseil National de la Résistance mais les tensions sont encore vive entre les résistants et Jean Moulin est dénoncé et déporté. Les FFL et les FFI ont beaucoup participé à la résistance.
Ainsi, le 26 Août, suite à la libération de Paris, De Gaulle descend les Champs-Elysées en se présentant en tant que chef. Il prend la tête du Gouvernement Provisoire de la République Française. Pendant ces deux ans, on refait la France, on change ceux à la tête de l’Etat, et on prend des lois très symboliques telles que le droit de vote des femmes et la sécurité sociale. En 1946, la quatrième république voit le jour sous le commandement de De Gaulle.
En mémoire de tous ces massacres pendant la seconde guerre mondiale, nous sommes partis au Mont-Valérien où sont enterrés beaucoup de résistant sous Pétain : ceux que les Allemands attrapaient étaient déporté (souvent au Mont Valérien) puis fusillés.
Compte rendu de visite au Mont Valérien
Introduction
Mardi dernier, dans le cadre de notre enseignement pratique interdisciplinaire en art et culture, et, afin de nous aider répondre à la problématique : Comment c’est manifesté la résistance au XXe siècle ? Nous nous sommes rendu au Mont Valérien, dans la commune de Suresnes, un site dédié à la mémoire de centaines d’hommes qui furent fusillés en ces lieux.
Historique
Le Mont Valérien était à l’origine un lieu religieux (en hauteur, donc plus près de Dieu.)
Mais en en 1841, Adolphe Thiers, alors chef du gouvernement ordonne l’édification de 15 forts qui constitueront la « ceinture de Paris » qui était selon ce dernier mal protégée.
Le mont se fit donc fortifié et équipé comme un fort militaire.
En 1939 la seconde guerre mondiale éclate et les allemands annexent la majeure partie de la France, ils « recyclent » alors le fort du Mont Valérien en lieu d’exécution pour les résistants, les prisonniers les otages…
La visite
La visite débuta par l’espace muséographique, en haut du fort dans lequel nous avons pu lire de nombreuses lettres de condamnés à mort adressées à leurs familles, voir des photos d’exécutions, mais aussi où nous avons découvert l’affiche rouge, une affiche exposée par les allemands en France durant la guerre, elle cherchait à monter les français les uns contre les autres ; seulement, c’est le phénomène contraire qui s’est produit : les français résistèrent avec encore plus de ferveur.
Nous avons ensuite pu admirer la cloche sur laquelle sont inscrit le nom des 1008 fusillés.
La visite de la chapelle « l’anti chambre de la mort » s’ensuivit avec les poteaux d’exécutions sur lesquels était fusillés les condamnés et les cercueils dans lesquels on les enterraient. Il y avait aussi de nombreux graffitis laissés par les condamnés comme un dernier témoignage. La conférencière nous a aussi expliquée le rôle de l’abbé Franz Stock, celui de soutenir les victimes jusqu’à leur exécution.
70 mètres plus loin nous sommes descendus dans la clairière où avaient lieu les exécutions, et où une dalle datant de 1959 inaugurée par le ministre des anciens combattants arborait l’inscription : « Ici de 1940 à 1944 tombèrent plus de 4 500 résistants fusillés par l’ennemi pour leur indomptable foi dans les destins de leur pays. »
Nous avons enchainé par la visite de la crypte où reposent 16 martyrs (qui représentent les centaines d’autres).
Nous avons terminé par la découverte de 16 hauts reliefs dont nous avons étudiés quelques-uns, et de la flamme de la résistance, au pied d’une croix de Lorraine de 12 mètres, représentant la France libre.
Le bronze FAFL (les forces aériennes françaises libres) : ce haut relief représente un homme qui transmet un message devant de grandes ailes,
Des serres de rapaces semblent foncer sur l’homme et se resserrent autour de lui. Ces serres représentent l’ennemi, les ailes les forces aériennes et le tout signifie que malgré la pression de l’ennemi, les transmissions seront assurées et les missions remplies.
Notre ressenti : Nous avons apprécié cette visite, car le site est plein d’histoire, et très bien aménagé, de plus le fait que certains lieux du fort soient restés en l’état d’origine rend la visite encore plus marquante, car on peut alors facilement imaginer ce qui s’est déroulé en ces lieux.
[pic 1]
2)Conflit pour l’indépendance
En outre, d’autres conflits sanglant se démarquent mais un tout autre intérêt est ciblé : l’Indépendance. Malheureusement souvent obtenue par la force et dans le sang comme pour l’Algérie.
Indépendance
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