La revolution et l'eloge du moi
Par Orhan • 11 Décembre 2017 • 683 Mots (3 Pages) • 448 Vues
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Le chef de file qui a compté Stendhal et Honoré de Balzac a été pendant un temps Victor Hugo. Dans son manifeste la Préface de Cromwell (1827) :
- Dénonce les règles classiques
- Déclare la supériorité du drame
- Références culturelles
Conflit entre les classiques et les romantiques est à son apogée avec la représentation agitée d’Hernani appelé « La bataille d’Hernani » (1830)
Le drame romantique rejette :
- La distinction des genres au nom de la réalité ;
- Les règles de l’unité de lieu et de temps ;
- La règle de vraisemblance
Quelques écrivains de drame romantique et œuvres :
- Stendhal : Racine et Shakespeare (1823-1825)
- Victor Hugo : Préface de Cromwell (1827), Ruy blas (1838), Hernani (1830)
- Alfred de Musset : Lorenzaccio (1834)
Roman romantique :
Dans les années 1800-1820 sous l’influence de Chateaubriand, Mme Stael, Senancour et Benjamin Contant entre autres sont des romanciers romantiques. Le romancier décrit émois et passions de leurs héros, est axé sur les émotions, et la première personne est souvent employé.
Quelques romanciers romantique et œuvres :
- René de Chautebriand (1802)
- Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo (1829)
- Notre –Dame de Paris de Victor Hugo (1831)
La poésie romantique eut son premier succès avec les méditations poétiques de Lamartine. Les plus grands romantiques de la poésie sont Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Alfred de Musset, Alfred de Vigny et Chateaubriand.
Conclusion :
Avec la révolution en 1789 le romantisme vient casser et remettre en question les idéaux des Lumières. Le 19ème siècle marque un retour des valeurs fondamentales : l’individualité c'est-à-dire le moi, le cœur, la liberté, la nature. Le romantisme marque un changement brutal avec le classicisme. Cependant dans les Préface des Contemplations de Victor Hugo il écrit : « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis […] quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ». Par conséquent le romantisme prône- t- il vraiment de l’éloge du Moi ?
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