La révolution romantique

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Cet engagement peut aller jusqu’à une véritable implication dans la vie politique française. (Chateaubriand, ministre sous la restauration)

Lamartine et Hugo sont élus députés. Hugo prononce d’ailleurs à l’assemblée des discours restés presque aussi célèbres que ces œuvres littéraires. Enfin, les romantiques n’hésitent pas à exprimer leur révolte comme le pouvoir étable : Dumas participe au soulèvement populaire des « Trois glorieuses » en 1830.

Hugo, ayant clamé son opposition à Napoléon III est contraint à l’exil pendant plusieurs années.

Les sources d’inspiration des romantiques :

→ L’expression du « moi » intime :

Héritiers de Rousseau, les romantiques sont tournés vers leur « moi » intérieur, dont ils sondent les profondeurs et dont ils écoutent les états d’âme. Stendhal parle d’égoïsme à propos de cette tendance. Le poète romantique recherche les moments de retour à soi et d’harmonie avec la nature.

La poésie lyrique est le lieu privilégié de cet épanchement libre du « moi » . Le poète y exprime ses sentiments les plus intimes : amour, mélancolie, sentiment de communication avec la nature ou le divin.

Le genre autobiographique permet aussi aux romantiques de rendre compte de leur vie intérieure, sentimentale notamment. Le roman autobiographique, transposition romancée de la vie de l’auteur, est en vogue : René 1802, Adolphe 1816, La confessions d’un enfant du siècle 1836.

→ Une prédiction pour l’érotisme et l’imaginaire :

En quête d’exotisme, les romantiques partent pour l’Orient (Lamartine, Chateaubriand publient leur récits de voyage) ou se contentent d’en rêver de loin. Le passé médiéval par son folklore et son imaginaire fascine les romantiques et imprègne certaines de leurs œuvres. (Hugo, Notre Dame de Paris, 1831)

Enfin, inspirés par le rêve et le surnaturel, ils publient des récits fantastiques parfois très noirs ainsi que des poèmes et récits évoquant les délires de l’imagination. (Aurélia, 1855)