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La Télévision

Par   •  15 Mars 2018  •  1 833 Mots (8 Pages)  •  360 Vues

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après nous avoir fait part des raisons à ne plus regarder la télé ; tels que la perte de temps (puisqu’il passait quatre heures par jour à regarder la télévision), la diminution de la conscience, les messages transmis par la télévision, etc, nous fait part de son ressenti. La télé avait donc pris pour l’auteur une importance démesurée. Et il rencontra beaucoup de mal à arrêter de la regarder, c’est ce qu’il explique lors de ce passage, puisqu’il a ressenti des symptômes de manque, on remarque donc que la télé, qui est devenu pour lui une habitude, est très difficile à briser. Le fait d’arrêter la télé implique des sacrifices, il est comme devenu addictif et il parvient difficile d’y mettre un terme. Peut-être que le narrateur craint une sorte d’isolation sociale (ne pas regarder les mêmes programmes que tout le monde). Alors, il reste assis devant la télé qui est éteinte, ce qui est totalement absurdes, nous pouvons nous demander quel est le but de rester devant une télé éteinte ? Peut-être pour combler un vide. Le fait d’être privé d’un objet qu’il appréciait, lui éprouve un manque, un besoin, une absence. En ressentant un tel manque, l’auteur devient dépendant d’un objet, pourtant il a conscience qu’il « ne se passe jamais rien à la télévision », et qu’elle ne provoque rien de positif.

Le fait d’avoir été un addict à la télé, et le fait que sa présence fut ancrée au plus profond de l’auteur, il lui semble très difficile de s’en défaire totalement, l’auteur parle de souffrance et douleurs ressenti.

Il y donc des objets pour lesquelles il devient très difficiles de s’en détacher et de vivre sans, comme si ses objets étaient « vitaux » pour nous, nous avons pris l’habitude de vivre avec ces derniers et donc il devient difficile de ne plus s’en servir du jour au lendemain.

IV- Critique personnel et lien avec le thème

J’ai trouvé ce roman original, en particulier le sujet abordé « la télé ». En effet, le titre m’a intrigué et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce livre. L’auteur a donc pris la résolution d’arrêter de regarder la télé pour se consacrer à des choses plus importantes. Il s’est auto-fixé un objectif pour prouver qu’il était capable de ne plus regarder la télévision et pour corser les choses il laissa la télé chez lui dans son salon, mais elle devait rester éteinte. Il voulait se prouver à lui-même de quoi il était capable (ses capacités à résister à l’objet de la tentation). Une résolution, que j’avais moi-même prise, mais que je n’ai pas réussi à maintenir. En effet, tout comme l’auteur je trouve, que nous passons trop de temps devant la télé, alors que nous pourrions faire des choses plus intéressantes. C’est en particuliers tous les propos qu’il développe sur les effets de la télévision qui nous incite à nous poser des questions, sur la relation que nous entreprenons avec la télévision. Lorsqu’il parle des heures passées devant la télévision, je me reconnaissais, et surtout qu’il fait l’éloge de la paresse (allongé sur son canapé à rien faire mis à part à regarder la télévision). Selon l’auteur la télé possède un immense pouvoir et peut par le biais des images et des paroles, transmettre des pensées malveillantes. Il est source de servitude. Le narrateur, regrette simplement que, le dimanche matin par exemple, des millions de personnes restent rivées à leur téléviseur alors qu’il fait si beau dehors, et qu’ils peuvent réaliser des activités, rencontrer de nouvelles personnes,…

L’observation est réaliste, et c’est ce que j’ai notamment apprécié, en particuliers de notre relation avec la télévision mais aussi de la place qu’elle prend dans notre vie.

Cependant, ce que j’ai le moins apprécié c’est le fait qu’il y a trop de phrases trop longues et trop de descriptions pointilleuse, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse. En effet, il décrit vraiment finement chaque observation, chaque comportement que ce soit à la piscine, au musée, au café, dans la rue,… Le narrateur décrit tous les détails les plus banals et les plus étranges de sa vie. Ce que je trouve dommage, c’est qu’il est assez peu question de la télévision, il décrit plus la ville et les activités qu’il pratiquait (faire des longueurs, aller au musée,…..). Ainsi, je trouve que le titre n’est pas vraiment approprié au roman, certes il évoquait très souvent la télévision mais de manière irrégulière.

Je pense que pour éviter d’être sous l’emprise de la télé comme le dit l’auteur, il faut apprendre à utiliser la télévision et à savoir décoder les messages qu’elle diffuse pour ne pas être sous l’emprise des médias. Ainsi, un simple objet, arrive à nous contrôler et à nous rendre dépendant, nous sommes sous l’emprise d’un simple objet. Ces écrans de télévisions sont présent partout aujourd’hui et il difficile de ne pas tomber dans cette société de consommation. Par exemple, une conseillère bancaire que j’ai rencontrée lors de mon stage, m’a affirmé ne pas avoir de télévision chez elle, ce qui a heurté mes collègues. En effet, il devient difficile de concevoir que des individus n’ont pas la télé de nos jours.

BAHNES NESRINE

2MUC

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