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Hugo Chatiments

Par   •  27 Décembre 2017  •  1 160 Mots (5 Pages)  •  361 Vues

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Le champ lexical du déguisement (se vêtir la peau de tigre, endosser, mis à nu) développe l’idée d’une sosie fausse, caricatural, grotesque, qui sera dévoilée. Cela aussi transforme en une métaphore du mensonge et décrit la médiocrité du personnage. En se couvrant de la peau (ou en prenant le nom de son oncle célèbre), il pense que c’est lui qui dirige. Mais Hugo montre que ce n’est que la peau du tigre qui lui donne le droit de régner (« d’être féroce »). La peau devient un symbole du pouvoir : c’est elle qui ainsi que le sceptre fait les gens d’obéir son propriétaire, mais le singe qui est caché à l’intérieur ne peut pas régner lui-même – il fait tout « ce qu’avait fait la peau qui le couvrait ». Sans cette peau – il est impuissant. Avec cette métaphore Victor Hugo martèle l’indigence du nouvel empereur.

C’est le champ lexical de la destruction faite par Napoléon 3 qui exprime tout ce que VH veut condamner (le meurtre, égorger, les rapines, le carnage, des ossements, dévaster). Il fait voir qu’un barbare, un animal sauvage dissémine le désaccord et l’horreur. Ce fait donne à l’auteur une intention décisive dans ces accusations, c’est la raison de son sarcasme.

L’intonation coléreuse dont le texte est pénétré se forme avec des propositions juxtaposées. L’absence des conjonctions et d’autres liaisons syntaxiques donnent le rythme rapide, brusque. Ce effet est intensifié par des verbes actions, utilisés au passe simple (s’embusqua, entassa, engorgea, fit, dévasta, déchira). En plus, Le syntaxe est très émotionnelle à cause des mise en relief (lui, fut atroce ; il s’embusqua, brigand des bois) et des exclamations ( Je suis le roi sombre des nuits ! - Tu n’es qu’un singe ! ). A l’aide de la syntaxe auteur donne à son œuvre une intonation forte d’un réquisitoire poétique, un acte d’accusation.

A la fin de l’extrait l’auteur crée un passage avec le belluaire, en closant la métaphore d’animalisation. Avec cet extrait il dit que le moment d’expier va arriver et il s’incarne dans ce belluaire qui ne va pas même dompter l’animal, mais juste le démasque, en déchirant la peau. Le belluaire qui accompli le châtiment, c’est la personnification de l’Histoire. L’Histoire qui a produit Napoléon 3, et qui a permis des excès de Napoléon I, elle va juger les deux de son propre jugement et à qui auteur met ces espoirs.

Son attitude négatif contre le pouvoir de N3, VH bien réalise sur le niveau lexique (avec des champs lexicaux des animaux, de déguisement, de la violence), stylistiques (la métaphore filée, des épithètes, périphrases opposées), syntaxique (la syntaxe complexe, juxtaposée avec des mises en relief, des exclamations, des verbes d’action au passe simple), symbolique (l’Histoire, le Jugement de l’Histoire).

La métaphore filée constitue le procédé stylistique organisateur de ce texte. La première est liée avec des animaux (un singe, vêti d’une peau de tigre, un belluaire). La deuxième est lié avec le motif de déguisement (peau de tigre, endosser, mis à nu). Les deux décrivent le portrait rebutant du roi.

Une intonation coléreuse, impétueuse, l’atmosphère agressif de la dégradation qui est du de ce pouvoir nouveau, s’adoucit vers la fin de l’extrait. La fable atroce a pris son fin, l’Histoire prendre force et le châtiment approche pour s’épanouir dans le dernier Chapitre des Châtiments « Lux ».

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