Fiche de lecture: Légume vert - Philippe Vigand
Par Stella0400 • 17 Septembre 2018 • 1 427 Mots (6 Pages) • 965 Vues
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- Référence de l’article
Titre de l’article : Le rire, partenaire de légèreté.
Auteur : Irène Phelippeau
Revue : Soins Aides-Soignantes, Volume 13, numéro 68, pages 22-23
Date de publication : Janvier 2016)
Editeur : Elsevier Masson
Référence :
- Odier D. Les portes de la joie Paris: éditions Pocket (2014).
- Tal Schaller C., Kinou-Le, Clown Le rire, une merveilleuse thérapie : Mieux rire pour mieux vivre Chêne-Bourg: éditions Vivez soleil (2003)
- Réflexion professionnelle
Est-ce que l’optimisme et le rire peuvent influencer sur l’état de santé d’un patient ?
Dans cet ouvrage, à chaque page, j’ai pu sentir de la volonté de l’auteur à vouloir continuer de vivre normalement, Philippe Vigand, voyage au les quatre coins du monde, se mêle aux foules déjantées des concerts de rock, reste un père au sein de son foyer, s’amuse à faire la manche pour voir jusqu’où iront les gens ! L’auteur, au travers de ses anecdotes plus ou moins saugrenues,qui font son quotidien, fait preuve d’humour et de philosophie. Il vit et apprécie les choses qu’il lui reste telles que l’amour que son entourage lui donne, son jus d’orange du matin, les bains moussants bien chauds ou encore le chocolat. Malgré les moments difficiles, où ses limites le rattrapent, il essaye de ne rien rater de sa vie, et de devenir le recordman de la longévité chez les Locked-in. Parmi les passages du texte qui m’ont interpellé j’ai retenu celui-ci pour cette partie de mon travail :
« Parce qu’il n’a pas assez de muscles dans le dos et la nuque, un tétraplégique ne peut pas se retourner ; il ne voit donc jamais ce que est derrière lui. S’en moque-t-il ? En tout cas, tout occupé à regarder devant lui, il ne fait jamais marche arrière. Autrement dit, il se détache du passé pour se concentré sur l’avenir. J’en déduis qu’un handicapé est « naturellement » optimiste. Et plus le handicap est grand, plus l’optimisme est de rigueur. »[1]
Durant toute son histoire, on dénote que le rire tient une place importante dans son quotidien. Malgré sa « gueule de travers » il a le « sourire aux lèvres ». De nombreuses études ont prouvés que le rire favorisait le rétablissement. L’article que j’ai choisi traite justement de ce sujet. Dans le cas de Philippe Vigand, ce n’est pas dans l’optique de guérir mais plutôt de maintenir un état de santé correcte, par le rire il développe son optimiste et donc sa volonté de vivre. C’est aussi un moyen de libérer la charge émotionnelle et à chasser les pensées négatives. A travers ce mécanisme il peut communiquer avec les autres, partager ses souffrances, tout en faisant en sorte que ces lecteurs ne prennent pas pitié à la lire, mais plutôt plaisir.
Philippe Vigand ne rit pas seul, il rit avec son entourage, toutes les personnes qui sont là pour l’accompagner au quotidien et pour faciliter son insertion. Dans son entourage familial on peut penser à sa fille Capucine dont il aime le caractère désinvolte, et dans ses aidants, il y a Emmanuelle bien plus qu’un auxiliaire de vie, qui l’accompagne au quotidien. La joie qu’ils apportent tous à l’auteur ne entretien sa volonté de vivre et évite le laisser aller. Emmanuelle et l’auteur parage le même sens de l’humour, ce qui rend chacune de ses journées en sa compagnie un peu plus folle.
Pour les personnes qui vivent avec des handicaps ou des pathologies graves, peut-être qu’après le temps qu’il leur ait nécessaire à l’acceptation de la maladie : le rire, l’humour, la joie et la dérision peuvent intervenir. Cette approche est très fragile car elle dépend des mœurs de chacun. Quand celle-ci est bien utilisé elle peut permettre une amélioration de l’état de santé du patient car un simple sourire peu égayé sa journée. Cette approche peut aussi faciliter l’installation de la relation de confiance et donc la prise en charge dans sa globalité.
Conclusion
Légume vert est un livre que j’ai pris plaisir à lire. C’est le genre de livre qu’on lit d’une trêve. Il apporte une belle leçon de vie. Il brise les aprioris sur le handicap et peut très bien être une source d’exemple pour les victimes d’handicap dans la mesure du possible. Il nous emmène à poser un regard aussi sur nous, personnes valides, on peut venir à se demander si on accepte réellement les personnes en situations d’handicap de façon à ce qu’elles puissent s’épanouir dans la société, auprès des autres, dans la vie de tous les jours.
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