Exposé, Père Goriot, M.Poiret et Mlle Michonneau.

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On apprends aussi par une comparaison animalière que Poiret et Mlle Michonneau sont en couple : « lui semblait le mâle de la Michonneau, comme la Michonneau lui semblait la femelle du Poiret. »

Par ailleurs Gondureau essaye de convaincre Poiret et Mlle Michonneau que Vautrin est un forçat, un forçat qui joue bien son jeu et qui est fort dans son domaine mais évidemment Poiret ne comprends pas l'ironie de Gondureau et dit «− C'est donc un homme d'honneur, demanda Poiret. »

alors que il essaye justement de leur prouver le contraire.

Poiret essaye de faire des jeux de mots « Monsieur l'appelle un homme de marque, parce qu'il a été marqué. », mais ce n'est pas très concluant.

Il n'est habitué qu'à ses propres mœurs, il ne comprends donc pas que Vautrin ai put avoir des maîtresses : « − De leurs maîtresses ! Vous voulez dire de leurs femmes, fit observer Poiret. », cela montre sa non ouverture d'esprit.

Poiret confond le légal et l'immoral, il demande à Gondureau de parler de cette affaire au chef de la police : «− Eh bien ! dit Poiret, voilà des horreurs que Monseigneur ne devrait pas tolérer. Puisque vous avez l'honneur de voir Son Excellence, c'est à vous, qui me paraissez avoir des idées philanthropiques, à l'éclairer sur la conduite immorale de ces gens, qui donnent un très mauvais exemple au reste de la société. »

Conclusion : Poiret représente sur un plan social, l'employé type, une sorte d'espèce qui contredit les qualités d'un homme libre et intelligent. Il y a chez Balzac une analyse critique de la bureaucratie qui engendre des individus passif et servile au point de perdre leur humanité, c'est à dire leurs capacités de penser. Ici Gondureau peut apparaître comme le moyen, l'intermédiaire pour Balzac de critiquer ce groupe social.