Baudelaire - L'invitation au voyage - Comparaison du texte en prose et du texte versifié
Par Andrea • 10 Décembre 2017 • 1 034 Mots (5 Pages) • 3 261 Vues
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Baudelaire est un poète du XIXème siècle qui, bien que qualifié de moderne, a été très influencé par les poètes qui l’ont précédé et par ses contemporains. Comme beaucoup et suivant l’expression de Musset, il était atteint du « Mal du siècle ». En effet, ses ainés ont vécu la révolution française, la République, … Il a l’impression d’être arrivé au monde trop tard et que plus rien d’intéressant ne se produira : il s’ennuie. Ce désintéressement profond apparaît chez Baudelaire à travers ce qui est appelé le spleen baudelairien. Il voit en l’Orient un moyen d’échapper à sa condition humaine, un moyen de surmonter l’ennui, vice terrible qui le ronge. Dans le poème versifié, il rapproche ce lieu fantasmé de la femme aimée : « Au pays qui te ressemble » (vers 6). L’Orient est ainsi présenté comme un cadre de vie agréable et dans lequel le bonheur est certain. Dans le texte en prose, bien que l’Orient soit également un lieu agréable à vivre, un lieu « qui te ressemble » (ligne 14), c’est avant tout une ultime solution d’échapper au mal du siècle, désigné dans ce texte par « maladie fiévreuse » (ligne 13). Baudelaire parle de cet Orient comme le lieu du bonheur éternel.
Les deux textes appelés Invitation au voyage sont donc très proches, à la seule différence que l’un est en vers et l’autre en prose. En effet, tous deux se présentent sous la forme d’invitations et décrivent des lieux orientaux. On retrouve à chaque fois des thèmes communs, à savoir les fleurs, la mer, les meubles, … et surtout une grande envie de s’y rendre. Baudelaire voit en cet ailleurs une façon d’échapper au mal du siècle et d’accéder au bonheur. On pourra noter comme autre différence que le texte en prose apporte plus de détails que l’autre. Ces deux textes partagent donc des mêmes thèmes et idées mais une forme différente.
Mon avis : J’ai préféré le texte en prose car l’abondance de détails m’a parmi de mieux m’imaginer ce lieu merveilleux décrit par Baudelaire que dans le poème en prose.
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