Expl de texte MP
Par Matt • 19 Septembre 2017 • 1 432 Mots (6 Pages) • 645 Vues
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Tout d’abord, si l’homme est un être de culture, il ne peut pas s’affranchir complètement de la nature, et reste déterminé par elle : « il n’est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose à l’être simplement biologique ». Donc, quoi que l’homme fasse, il aura toujours des besoins naturels à satisfaire, car c'est un être vivant. Mais, tout en satisfaisant ses besoins, il « se dérobe à la simplicité de la vie animale ». Par exemple, un cuisinier en ce qui concerne ce qu'il mange, il ne fait pas que de manger : ayant le sens du raffinement, il peut cuisiner et élaborer des plats. Donc, tout en veillant à sa propre conservation, il recherche aussi son propre plaisir. En ce sens, on peut dire, comme Merleau-Ponty, qu’il « détourne de leur sens les conduites vitales ». Pour garder le même exemple, si manger est naturel , il est donc aussi culturel, dans la mesure où il y a certaines regles.Nous ne faisons pas que manger : aux plaisirs de la table s’ajoutent la conservation ; lors d’un repas, nous nous nourrissons, mais nous échangeons aussi les uns avec les autres meme en familles; par là même, ce que nous faisons acquiert un autre sens : au-delà de la simple nutrition, ce qui est en jeu, c’est le lien social. Ainsi, selon l’auteur, ce qui définit l’homme, c’est non seulement la « sorte d’échappement » par laquelle il s’élève au-dessus de l'animale, mais aussi ce « génie de l’équivoque », dans la mesure où ses actions et ses comportements ont toujours, et de manière indechiffrable, un double sens, à la fois naturel et culturel.
Foucard Ludivine TAC1
Si l’homme peut être qualifié de « génie », c’est parce qu’il est peux etre capable, contrairement aux animaux, d’inventer des nouvelles manières de vivre de suvivre etc ...: Donc il n’est pas déterminé, à l’avance, par sa nature, son corps ou ses gènes. Cette invention de soi commence par un certain usage de son propre corp, un certains age. Si toute action humaine est « équivoque », c’est parce qu’on peut l’aborder à partir de pleints points de vue et qu’elle ne s'abaisse à aucun de ces points de vue. Ce que fait l’homme a toujours plusieurs significations, d’où la complexité irréductible qui le définit.
En conclusion,il faut donc dépasser l’opposition entre nature et culture car nous ne pouvons pas la résoudre. La distinction est très difficile, car la culture est une " seconde nature " Nous remarquons aussi , pour conclure, que cette distinction ne sert pas à rien, et peut même avoir des conséquences d’un point de vue moral et politique. Nous savons aussi que Merleau-Ponty a en effet montré qu’aucun de ses comportements ne pouvait se ramener à l’un ou l’autre de ces facteurs pris isolément, qu’ils étaient toujours l’expression dans les formes d’une culture des tendances biologiques de l’espèce. L’homme se caractérise alors par une aptitude à inventer des sens nouveaux à ses tendances biologiques qui trouve son origine dans la conscience.
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