On ne badine pas avec l'amour cas

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C’est le tour de Perdican de cacher la vérité en répondant avec un mensonge lorsque Camille lui demande ou se trouve la bague. Le garçon a jeté l’objet, mais il ne l’assume pas Je l’ai perdue. Après que la bague lui est montrée, il est stupéfait en demandant d’une manière rhétorique est-ce possible ?. Enfin, il compare Camille à la bague …changes-tu d’apparence et de couleur, comme la pierre de cette bague à chaque rayon de soleil ? et montre qu’elle est inconstante. L’émotion, le regret et l’amour transparaissent dans sa tirade.

Le moment quand la vérité remonte la surface coïncide avec la déclaration à des sentiments de Perdican Je t’aime Camille, voilà tout ce que je sais. Camille va aussi avouer la vérité en admettant le fait qu’elle se trouvait à la fontaine Eh bien !oui, j’y étais, et j’ai tout entendu.

Le drame de l’orgueil

Les sentiments propres de chaque personnage sont plus importants à ses yeux que ceux de l’être aimé et chacun d’eux pense être le seul à souffrir. C’est pour cela que autant Camille que Perdican commencent leur dangereux jeu génère par la jalousie. Ils agissent en raison de leur jeune âge.

Camille domine le début de l’échange des répliques mais tout ça pour arriver à la question fondamentale, celle de la bague, motif, en part, pour le quelle ce piège est mise en scène. La fille le nomme « hochet d’enfant » comme si cela n’avait pas d’importance tandis qu’elle s’est mouillée pour la récupérer.

On peut observer le fait que du début jusqu’au moment quand Camille retourne à Perdican la bague, les personnages se parlent en utilisant la deuxième personne pluriel du pronom personnel et possessif : rien à vous dire, votre cheval, vous n’avez pas l’air (Perdican) ; à vous, êtes-vous convaincu?, vous m’avez proposé, vous n’avez plus, vous regardez, je vous dis (Camille) ce qui montre le fait qu’ils veulent sembler d’être distants, réservés pour cacher leurs émotions. C’est le garçon qui va changer le ton en croyant que le geste de sauver la bague signifie que la fille n’est pas indifférente. Il s’adresse pour la première fois avec le singulier tu as retiré cette bague, c’est toi qui, et utilise même l’impératif: parle coquette et imprudente fille. Dans ce paragraphe il y a une accumulation des interrogations et exclamations intercales qui expriment l’étonnement du personnage Tu as retiré cette bague de l’eau, Camille, au risque de te précipiter ? Est-ce un songe ? La voilà ; c’est toi qui me la mets au doigt ! Ah ! Camille, pourquoi me le rends-tu, ce triste gage d’un bonheur qui n’est plus?.

Échangeant les rôles de manipulateurs/manipulés, aucune d’entre les deux amoureux ne veulent pas céder et reconnaitre la vérité et leurs sentiments (en ce qui concerne Camille). Le fait c’est qu’ils n’ignorent pas seulement le mal qu’ils se fassent eux même mais aussi celui qu’ils fassent a Rosette, une pauvre victime de leur jeu.

Autant Camille que Perdican poussent les choses au-delà de la limite. Camille finisse par forcer son cousin de marier la paysanne apprends-le de moi, tu m’aimes, entends-tu ; mais tu épouseras cette fille, ou tu n’es qu’un lâche ! et Perdican, dans son orgueil blessé, renforce sa décision: Très bien, et beaucoup mieux qu’en t’épousant toi-même.

En somme, On ne badine pas avec l’amour est l’histoire de deux jeunes gens destinés dès leur plus jeune âge à se retrouver ensemble, qui s’aiment depuis toujours mais sont incapables de l’avouer à cause de leur orgueil. Les héros de Musset ont comme lui un tempérament exceptionnellement jeune et riche, exubérant et passionne ; c’est cette intensité de vie qui fait l’unité de leurs caractères.[2]

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