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Plan de Commentaire, On ne badine pas avec l'amour, scène d'exposition, Musset

Par   •  15 Octobre 2018  •  1 007 Mots (5 Pages)  •  1 419 Vues

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- Maitre Blazius : sous le signe de la rondeur et du vin et a dieu « marmotte un pater noster »

( → associé au clergé mais avec très peu d’importance). De plus, le rythme est ample et la sonorité est douce (allitération en « s » et assonance en « o » ce qui connote la rondeur et la douceur). Mais aussi la comparaison avec le petit enfant lui donne un forme de candeur, d’un personnage attendrissant à force d’être ridicule

- Dame pluche : associé à la sécheresse, la maigreur et du piquant. « égratigne son chapelet » ( → vision négative de la religion ). De plus les sonorités sont dures et gutturales « k, p ,d » ce qui souligne ses violences de geste et agressivité

Ces portrais sont confirmés par les premières répliques des personnages qui traduisent immédiatement une balonie partodonniste chez Blazius et un caractère hautain et agressif chez Dame Pluche.

III - Une parodie qui joue avec les codes et brouille les pistes

A - L’emphase de la construction et la caricature des précepteurs par eux-mêmes

Chaque personnage en scène présente un personnage entrant ou absent : le Chœur présente Blazius et Dame Pluche et Blazius et Dame Pluche présente Perdican et Camille. Blazius et Dame Pluche sont tour à tour présentés et présentateurs, ce qui crée une impression de redondance, et un caractère solennelle aussi démenti par le ton du chœur et l’attitude des personnages eux-même.

Les Portraits de Camille et Perdican proposés par Blazius et Dame Pluche sont composés de comparaison et métaphores qui révèlent de l’hyperbole renforcée par les accumulations, intensifs, doubles négations : L’éducation de Perdican est réussite grâce à des examens et Camille avec son portrait de sainte. Blazius et Dampe Pluche sont décrit comme ignorant et vaniteux sont mis en scène par la parole du chœur et son registre héroï-comique

B - Registre héroï-comique et utilisation détournée du chœur

Un décalage continu entre son ton déférent et affecté et les détails sont relevés qui montrent ne ironie moqueuse :

- Les comparaisons qui comparent Blazius a une amphore antique c qui évoque l’épithète Amérique qui devient une moquerie qui souligne la rondeur et son ivrognée. De plus, les comparaisons homériques utilisée à propos de Pluche est une comparaison perfide qui suggère l’aspect desséchant et desséché du personnage. Des décalages semblables apparaissent dans certaines expressions comme « vénérables jarretières » → une association d’un terme abstrait à un terme concret ce qui créer un effet d’absurde. Ou encore « les deux yeux à demi fermés ; il marmotte un Paster noster dans son triple menton → il devrait prier alors qu’il dort → ironie. Puis aussi « ma mie » « défripez-vous » → créer un décalage ironique avec l’intention du chœur qui fait semblant

- Le chœur décrit des personnages grotesques comme des héros et dénonce grâce au registre héroï-comique l’orgueil des personnages et l’image qu’ils se donnent

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