Nouvelles histoires extraordinaire, Edgar Poe.
Par Raze • 4 Juin 2018 • 1 138 Mots (5 Pages) • 648 Vues
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Au troisième abord, je m'appuierai su mes connaissance en langage scénique pour imaginer la nouvelle d'Edgar Poe, Nouvelles histoires extraordinaires, sur scène. Premièrement, trois lieux distincts seraient présentés sur un plateau tournant : un couloir menant à la chambre du vieillard, la chambre de celui-ci et un vestibule. L'utilisation d'une scène qui fait un mouvement de rotation se justifie par l'importance de ces lieux et le changement constant entre ceux-ci. Certes, la rotation des décors permettrait des déplacements fluides et donnerait vie à l'histoire. Les décors de ces trois lieux seraient simples et vieillots : la chambre serait ornée d'un lit, d'une fenêtre, une porte et des décorations d'une vieille époque, tout comme le vestibule accompagné d'une porte et le couloir qui relit ces entrées. Deuxièmement, un éclairage de nuit créé par une gélatine bleue donnera une ambiance inconfortable et mystérieuse. Ensuite, un rayon aux contours nets et drus sera nécessaire pour mettre l'accent sur l'œil du vieux monsieur, pour cet extrait suivant:«[...] un seul rayon pâle, comme un fil d'araignée, s'élançât de la fente et s'abattît sur l'œil du vautour.» p.5. Puis, un éclairage général accueillera les policiers:« Trois hommes entrèrent qui se présentèrent, avec une parfaite suavité, comme policier.» p.7, cet éclairage est justifié par le changement d'ambiance créé par l'entrée des agents. Finalement, une douche de lumière sera émit sur le «fou» pour donner de l'importance et mettre un terme à toutes ces péripéties:« Misérables! m'écriai-je, ne dissimulez pas plus longtemps! J'avoue la chose! arrachez ces planches! c'est là! c'est là! c'est le battement de son affreux cœur!» Troisièmement, le «fou» sera vêtu d'un chemisier et d'un pantalon ample, puis le vieillard d'un habit de nuit puisque la plupart du temps il est dans sa chambre, dans son lit et portera une lentille bleutée pour son œil de vautour. Ces costumes sont justifiés par l'époque que la nouvelle a été publiée, soit en 1856 selon un résumé du site web du magasin Renaud-Bray. Quatrièmement, aucune musique ne sera entendue lors de la pièce, seulement des effets sonores, dans le but de créer un environnement stressant et mystérieux ou les spectateurs se concentrent sur le jeu des comédiens. Par conséquent, un bruit de charnière sera émis pour désigner un moment inquiétant ou l'homme peut se réveiller et surprendre le «fou» : «[...] oh! avec quelle précaution, avec quelle précaution! car la charnière criait.»p.2. De plus, un battement de cœur qui sera de plus en plus rapide inquiétera le public et permettra de plonger davantage dans l'intrigue:«[...] la charge infernale du cœur battait plus fort; elle devenait de plus en plus précipitée, et à chaque instant de plus en plus haute.» p.5. Puis, un bruit sourd, comme un tintement laissera entendre des voix et des gens rire. Cet élément permettra aux spectateurs de se sentir comme dans la tête du meurtrier:«[...] les oreilles me tintaient [...] C'était un bruit sourd, étouffé, fréquent...» p.8. Bref, chaque langage scénique apportera un aspect intéressant et justifié à la pièce.
Tout bien considéré, le récit d'Edgar Poe, Nouvelles histoires extraordinaires, comporte de nombreuses caractéristiques de la nouvelle. De surcroît, j'ai réalisé la transposition scénique de différent langage dont : l'éclairage, le décore, les costumes et la musique. Finalement, j'ai complété une analyse multidimensionnelle de la nouvelle présentée.
Bibliographie
Nouvelles histoires extraordinaires, Edgar Poe, 1856
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