Edgar Allan Poe

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pigiste nègre et continue son travail d’écrivain. Il consacre ses petits revenus à l’éducation de Virginia.

En octobre 1933, il obtient le premier prix du concours du Baltimore Saturday Visiter avec son œuvre « Le manuscrit trouvé dans une bouteille ». Cela lui apporte une certaine notoriété et l’amitié de John P. Kennedy, membre du jury et excellent romancier. Grâce à celui-ci il peut publier ses premiers comptes rendus de critique littéraire au Southern Literary Messenger.

Il se fait alors engager dans la section littéraire du journal.

En 1838, il publie un roman, « Les aventures d’Arthur Gordon Pym » qui sera son unique roman.Son talent commence à être reconnu, et il écrit dans la même époque quelques unes de ses plus célèbres nouvelles, dont « Double assassinat dans la rue Morgue » et « La chute de la maison Usher », qu’il rassemble sous le titre d’ «Histoires extraordinaires ».

La notoriété

En 1941, il est engagé comme rédacteur associé par son ami George Graham. Il touche un salaire annuel de 800 dollars par mois et profite pour la première fois d’une réelle indépendance. La plupart de ses grands articles et l’essentiel de son œuvre critique sont parus dans le Graham’s magazine.

C’est la période la plus heureuse de sa vie.

En 1845, la parution de son poème appelé « Le corbeau » lui apporte enfin le succès.

Mais la mort de sa femme, Virginia, après des mois entre la vie et la mort après une hémorragie le précipite dans le désespoir. Il tente de se suicider en abusant d’alcool et de Laudanum. On le retrouve inconscient dans une rue de Baltimore. Il meurt 7 jours plus tard, le 7 octobre 1848, d’une crise de delirium tremens.

Le personnage d’Edgar Allan Poe

C’était un homme courtois, il avait une élocution particulièrement claire, des tenues toujours soignées. De ses textes ressort cette élégance et ses écrits souffraient rarement de ratures. Il avait une grande sensibilité, était très cérébral et avait conscience de son intelligence. Il était très ambitieux, idéaliste et vaniteux. Il se considérait souvent comme trop peu payé ou trop peu reconnu. Celui explique sa tenacité : jamais dans sa vie il n’a renoncé à l’écriture, comme s’il n’avait jamais eu de doute sur son talent. Il confiait un jour à son ami John Henry Ingram : « J’aime la gloire, j’en raffole ; je l’idolâtre ; je boirais jusqu’à la lie cette glorieuse ivresse ; je voudrais que l’encens monte en mon honneur de chaque colline et de chaque hameau et de chaque ville et de chaque cité sur terre

Cependant, il avait un penchant très prononcé pour l’alcool.

Son œuvre littéraire

Histoires extraordinaires

Double assassinat de la rue Morgue

Petite discussion avec une momie

Les aventures d’Arthur Gordon Pym Le corbeau et autres poèmes

Raisons du choix

J’ai lu Petite discussion avec une momie, Histoires inquiétantes (qui contient deux nouvelles, Ligeia et Bérénice) quelques Histoires extraordinaires (qui contient Double assassinat dans la rue Morgue, le Scarabée d’or, ) quelques unes de ses Nouvelles histoires extraordinaires (le chat noir, William Wilson et l’homme des foules)

J’ai beaucoup aimé ses œuvres, sa manière de jouer avec le réel et le l’imaginaire : le lecteur est toujours dans l’incertitude, il y a souvent une atmosphère assez paradoxale. On se demande si tout est bien réel ou si le personnage est fou, comme dans William Wilson, par exemple. (C’est un homme, William Wilson, qui découvre qu’il y a quelqu’un d’autre dans sa classe nommé comme lui, et essaye de le tuer.)

Je trouve que ses textes ont aussi, pour certains, un aspect philosophique. L’homme des foules exprime par exemple l’incapacité de l’Homme à être lu, comprit. Il dit que seul Dieu peut « lire » l’Homme, le comprendre.