Littérature et Humanité, Exercice d'écriture
Par saoirse • 11 Décembre 2022 • TD • 566 Mots (3 Pages) • 473 Vues
Saoirse Johan (TG04)
Littérature et Humanité
Exercice d’écriture
Le 13 décembre 1838, un soir, un homme traversa le pont au Change et s’enfonça dans les rues de la Cité, qui s’étend depuis le Palais de Justice jusqu’à Notre-Dame. Le quartier du Palais de Justice, très circonscrit, sert de rendez-vous à Paris.
Cette nuit-là, le vent soufflait ; la lueur des réverbères se reflétait dans le ruisseau d’eau qui coulait au milieu des pavés. Les maisons étaient percées de fenêtres vitrées. Des allées conduisaient à des escaliers. Le rez-de-chaussée de quelques-unes de ces maisons était occupé par des étalages. La devanture de presque toutes ces boutiques était grillagée de fer.
L’homme dont nous parlons, en entrant dans la rue aux Fèves, située au centre de la Cité, ralentit sa marche : il était arrivé. Dix heures sonnaient dans le lointain à l’horloge du Palais de Justice.
Le 13 décembre 1838, un soir d’hiver étonnement doux et chaleureux, un jeune homme traversa le pont au Change et s’enfonça dans les rues de la Cité de l’amour, qui s’étend depuis le Palais de Justice jusqu’à la belle Notre-Dame, quelques fleures rouges à la main. Le charmant quartier du Palais de Justice, très vide à une heure pareille, sert fréquemment au jeune homme de rendez-vous à Paris.
Cette nuit-là, une légère brise faisait rosis les joues ; la lueur réconfortante des réverbères se reflétait dans les quelques flaques d’eau qui se glissaient au milieu des pavés. Les maisons étaient percées de fenêtres dont les volets était restés ouvert comme pour observer silencieusement la balade tranquille de notre jeune homme. Des allées conduisaient à de petits escaliers en colimaçon. Le rez-de-chaussée de quelques-unes de ces maisons était occupé par des étalages de produits des plus exotiques et colorés aux plus communs et fades. La devanture de la majorité de ces boutiques était fermée par un rideau de fer.
L’homme dont nous parlons, en entrant la rue aux Fèves, au centre le la grande cité, ralentit sa cadence : il était arrivé à sa destination les fleurs toujours à la main. Dix heures retentissaient calmement dans la ville endormie depuis l’horloge du Palais de Justice.
Un 13 décembre 1838, un soir d’hiver, une ombre traversa le pont au Change avant de se faufiler dans les rues de la Cité, qui s’étend depuis le Palais de Justice à l’imposante Notre-Dame. Le quartier du Palais de Justice, très circonscrit, servait de point de rendez-vous à Paris pour les plus simples rencontres autant que pour les plus sombres.
Cette nuit-là, un vent fort soufflait, annonçant une tempête plus tard le reste de la nuit ; La faible lueur des réverbères aux ampoules clignotantes se reflétait dans un ruisseau d’eau étrangement rougeâtre qui s’écoulait en serpentant entre les vieux pavés. Les maisons alentour étaient percées de fenêtres vitrées sales dont les volets ne permettaient plus de cacher des spectacles macabres. Des allées conduisaient à de petits escaliers où même les rats ne s’aventuraient pas. Le rez-de-chaussée de quelques-unes de ces demeures était encore occupées par des étalages à moitié pillés. La devanture de presque toutes ces boutiques était recouverte par une grille métallique comme pour espérer dissuader les voleurs.
...