La question de l'homme dans les genres de l'argumentation, du XVIe à nos jours
Par Raze • 25 Septembre 2018 • 2 264 Mots (10 Pages) • 643 Vues
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Exercice 22p.541:
- «Quelle est la leçon de ce texte?», n'est pas une problématique adéquate pour le texte car l'aspect plaisant du récit est oublié.
- «Comment la forme du texte met-elle en valeur les idées de l’auteur?» est une problématique possible. En effet, on peut assimiler des ressemblances entre le narrateur et l'auteur. Le narrateur par le biais de l'essai transmet ses idées Elle montre en effet que l’auteur a des ressemblances avec le narrateur. De plus, les idées du textes se révèlent êtres humanistes et Montaigne, appartenant au genre humaniste à par là mis en avant son sens critique.
- La problématique «Quels sont les arguments de Montaigne?» est mal formulée car ni la thèse de l'auteur, ni les exemples ne seront donnés.
- La problématique «Par quels moyens Montaigne parvient-il à rassurer le lecteur à propos de la mort?» est la problématique qui serait nécessaire afin d'expliquer le texte. En effet, « la mort» représente bien la thèse de l'auteur, de plus on s’aperçoit grâce à ce plan que des «moyens» sont utilisés afin de voit la structure du texte et enfin Montaigne parvient à «rassurer» le lecteur ce qui met en avant l'aspect plaisant et comique du texte par les exemples qui seraient donnés.
- La problématique «Ce texte est-il humaniste?» est trop précise et le sujet ne pourra pas être bien traité dans son ensemble à l'oral.
- Enfin la dernière problématique « En quoi ce texte parle-t-il de la mort ? » pourrait bien aller si le plan évoque bien la leçon. Sinon, il semblerait que la tournure soit aussi un peu trop restrictive.
Exercice 24p.542:
Montaigne est un auteur de la Renaissance né en 1532 et mort en 1592 en Dordogne. Il est l'aîné d'une fratrie de sept enfants et reçoit une éducation humaniste. Dès l'âge de 35 ans il commence à rédiger les Essais, l’œuvre principale de sa vie. Sous un angle politique et social, l'auteur aborde de nombreux sujets et donne des réflexions sur sa propre vie et sur la condition de l'homme. Dans le chapitre XX, «Que de philosopher, c'est apprendre à mourir», publié en 1580, Montaigne montre à son lecteur que la peur de la mort empêche de profiter pleinement de la vie, c'est pourquoi nous allons identifier par quels moyens celui-ci parvient à rassurer le lecteur de cette mort propre aux mortels. Dans un premier temps, nous étudierons la leçon de simplicité évoquée par l'auteur sur la mort, ensuite la leçon érudite que celui-ci doit en tirer pour finir sur l'optimisme lié au fait de philosopher afin d'atteindre la joie de vivre.
Exercice 30p.542:
Ainsi, Montaigne malgré ses airs que l'on pourraient croire pessimistes donne une leçon optimiste de la vie. Tout d’abord en présentant une leçon réconfortante, il pose une thèse à des allures pessimistes cependant la question rhétorique «si elle nous effraie, comme est-il possible d'aller un pas en avant sans fièvre ?» qui a pour but de faire réagir le lecteur. Malgré cette question posée au lecteur, l'auteur ne s'attend pas à une réponse puisque lui-même la fournit dans son essai. Il donne un conseil au lecteur pour profiter de la vie et présente sa réflexion sous la forme d’une évidence: il est impossible selon lui. Le jeu sur les pronoms est très important puisque l'auteur s'amuse à les changer sans cesse. «On fait peur à nos gens» incite le lecteur à réfléchir puisque ce «on» ne désigne aucune personne en particulier. La critique de la mort posée par l'auteur souligne le fait que c'est autrui qui contribue à la peur constante de la mort de l'individu. Montaigne rassure son lecteur par la question rhétorique «combien il est ai mort avant ton âge?» qui a pour but d'apaiser le lecteur puisqu'il ait un bon nombre qui soit mort avant d'atteindre son âge.
L'adverbe d'intensité «chose si éloignée», permet à Montaigne d'apaiser la peur de la mort du lecteur car il peut ainsi imaginer la mort comme une chose éloignée, lointaine qui n'arrivera pas rapidement. L'auteur confirme cet argument en ajoutant que la vie de l'homme est parfois plus longue que celle de Dieu sur Terre, «il est plein de raison et de piété de prendre exemple de l’humanité même de Jésus Christ: or il finit sa vie à trente et trois ans». Montaigne s'inspire du stoïcisme et la leçon délivrée est sans ambiguïté. L'homme doit apprendre à se satisfaire de sa vie qui peut parfois être plus longue que celle des autres hommes et de Dieu. Ainsi, Montaigne s'inspire du stoïcisme puisque sa position ne renvoie pas au christianisme et il souhaite agir sur les représentations que l'on a de la mort.
En plus d’être réconfortant, Montaigne donne une leçon optimiste en offrant à son lecteur une réflexion sur la vie et il a été considéré comme le philosophe «de la joie».
Analyse:
I.Une démarche argumentative:1°) Observation d'un comportement & conséquences
« Ils » désigne les hommes, leur comportement, attitude commune: oublier la mort.
Suite de « ils » + 4 verbes de mouvements ==> agitation: rythme sautillant, allègre, une danse.
Montaigne prend de la distance: certaine ironie.
Apparition de la mort(l.2). Énumération : caractère aléatoire de la mort.
Passage qui reflète la souffrance, le désarroi==> conséquence de l'insouciance.
2°) Un jugement dans un raisonnement inductif
Montaigne porte un jugement (l.4) & prend le lecteur à témoin.
Vocabulaire: mépris de l'écrivain pour l'attitude rabaissante. ==> prise de position
II.La méthode à adopter1°) La métaphore militaire
Mort = ennemie à combattre.
Métaphore filée: permet à M. d'envisager 2 attitudes possibles:
fuir (l.7 à 9)
combattre
Raisonnement de caractère démonstratif, il élimine d'emblée la fuite. (utilisation
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