La princesse de Clèves, Madame de la Fayette

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bienfaits

Mme de Chartes éduque sa fille en « lui montrant ce qu’il y a d’agréable ». Ainsi elle propose un portrait agréable de l’amour à sa fille.

Elle lui inculque que pour être heureuse il faut être une « honnête femme ».

Elle lui montre les bienfaits de la « tranquillité », c’est-à-dire que si elle se conduit bien, elle aura de la tranquillité d’esprit.

Elle montre également qu’être une honnête femme lui apportera de « l’éclat » et de l’élévation ». Ainsi elle lui inculque un idéal de grandeur.

« grand soin de s’attacher à ce qui fait le bonheur d’une femme » sa fille comprend que le bonheur ce fait en aimant son mari et en étant aimée.

Une vision pessimiste de l’amour

Mme de Chartres transmet une vision pessimiste de l’amour à sa fille.

Elle commence d’abord par lui montrer que l’amour est quelque chose d’agréable pour ensuite s’attarder sur les souffrances. Ainsi en lui disant la vérité, sa fille l’écoutera sur les dangers.

« Pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle apprenait de dangereux » L’amour est ainsi montré comme un véritable danger pour sa fille.

Mme de Chartres s’attarde sur les souffrances des passions et les vices des hommes dépeignant ainsi un monde cruel :

« Lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélités, les malheurs domestiques où plongent les engagements ». Accumulation de termes péjoratifs -> dévalorisation et diminution des hommes. Ils sont un danger pour la femme.

« Plongent les engagements » : métaphore + terme au pluriel -> dévalorisation de la passion

On retrouve ainsi les champs lexicaux de l’erreur et du mensonge : « tromperies », « infidélités », « peu de sincérité », « malheurs » accentuant le côté négatif.

Conclusion :

Ainsi dans cet extrait, le personnage de Mlle de Chartres se signale donc par une perfection tant physique que morale. A travers cet extrait, l’auteur propose donc un portrait avant de l’engager dans l’action du roman.