La femme du boulanger Marcel Pagnol

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évident pour tous, sa femme l’a quitté, il s’enivre et fait la grève du fournil.

Tous le village s’en mêle, réconforte Aimable, rien n’y fait. Pour avoir à nouveau du pain, les villageois décident d’aller chercher la fugueuse.

Aurélie tout honteuse revient à la maison, elle réalise que son véritable amour est son mari.

Pomponette la chatte de la boulangerie est aussi de retour après une escapade, Aimable ne s’adresse pas à Aurélie pour des reproches, mais c’est à travers le sermon qu’il fait à Pomponette qu’il dit tout ce qu’il a sur le cœur suite à cette trahison. Il leur pardonne à toute les deux.

La fumée sort à nouveau du four à pain, la vie reprend son court.

III. L’expression du jugement personnel

J’ai apprécié ce livre, la saga des personnages méridionaux avec d’un coté les notables, le maire, le curé, l’instituteur et de l’autre les villageois qui se disputent de génération en génération sans savoir pourquoi ; mais tous se mobilisent pour le salut du boulanger. Le récit passe du comique au pathétique. Le boulanger est touchant dans sa naïveté et même bouleversant quand il s’adresse à l’infidèle Aurélie par l’intermédiaire de Pomponette. Ce livre m’a donné l’envie de regarder le film pour apprécier en plus du texte, l’accent des personnages et le chant des cigales.

IV. une citation

Mon cher ami, pour faire naufrage, il faut naviguer. Ceux qui restent sur le quai ne risquent rien.

J’ai été sensible à cette citation parce que parfois il faut savoir prendre des risques tout en sachant doser pour ne pas sombrer.