L'homme qui plantait des arbres, Jean Giono, 1953 part.2
Par Ramy • 18 Octobre 2018 • 848 Mots (4 Pages) • 546 Vues
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Au début du récit, le paysage est désertique, aride mais la plantation d'arbres y a fait renaître la vie et revenir l'eau.
Le vent implacable a cédé lui aussi à la douceur ambiante.
Au début du récit, les quelques rares habitants décrits par le narrateur n'ont que des défauts, face à une vie de misère. A la fin du récit, les nouveaux habitants qui se sont installés sont jeunes, dynamiques, positifs.
Le village abandonné du début a laissé place à des maisons neuves et pleines de vie.
Alors que rien ne poussait sur ces terres arides, les maisons sont entourées de potagers et les agriculteurs cultivent même les céréales.
Le paysage s'est modifié : outre la forêt, les mauvaises herbes ont laissé la place aux saules ou osiers, arbustes utiles à tresser et à des prairies où peut paître du bétail.
20) D'après la lettre que Jean Giono envoie à M. Vamdeyron en 1957, le message qu'il a voulu faire passer était de « de faire aimer l'arbre ou plus exactement faire aimer à planter des arbres » car ils sont source de vie. On peut aussi penser qu'Elzéard Bouffier, le personnage imaginaire ici mis en scène, est l'exemple même de « ces hommes qui pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction » et que « la condition humaine est admirable ». En effet, Elzéard Bouffier est sage – il se tient à l'écart des guerres – persévérant, généreux, humble. C'est cette idée moralisatrice qu'avait gardée la revue américaine Vogue qui a traduit le titre par « The man who planted hope and grew hapiness » (L'homme qui sema l'espoir et récolta le bonheur).
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