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Jean-Jacques Rousseau

Par   •  30 Septembre 2018  •  1 139 Mots (5 Pages)  •  618 Vues

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conclusion, l’Etat est garant de ma liberté mais doit se fonder sur des lois justes. La loi doit être légitime pour que l’on prenne la liberté de la respecter. Il faut cependant peut-être accepter des lois imparfaites pour garantir une certaine paix sociale qui est aussi garantie de la liberté.

Certes, la loi est nécessaire mais il faut aussi garder la liberté de « surveiller » cette loi. Il nécessite donc une séparation des pouvoirs qui ne donne pas à l’Etat tous les pouvoirs. Nécessité aussi de contre-pouvoirs qui sont aujourd’hui les médias, associations etc…qui surveillent la question des libertés individuelles dans un cadre qui n’est pas exclusivement judiciaire.

Pour chaque individu, la loi n’est liberté que si elle rend chacun autonome, c’est à dire libre de penser sa morale en tant que règle applicable à tous.

Chaque homme doit pouvoir se considérer comme l’auteur de la loi morale. L’autonomie c’est être soumis à sa propre législation, qui doit être universalisante. Nul autre que moi-même, en tant qu’être raisonnable, ne m’impose cette loi. Il ne peut y avoir liberté sans loi, à condition que la source de cette obligation soit moi-même et que cette loi puisse concerner tous les hommes.

Nous pouvons nous poser une autre question à partir de la conclusion: que signifie la liberté? Etre libre d’agir ou se sentir puissant?

La loi et à la fois une règle, elle s’inscrit dans une certaine régularité et permet une régulation des comportements des individus entre eux entre eux et l’institution qui met en œuvre la loi.

A titre de synthèse, nous pouvons dire qu’en distinguant entre régulation, régularité et règle, la loi montre la société comme un organisme social, inscrit dans le temps et objet d’un droit (5). Bien connaître les règles sociales permet non seulement de « s’attendre à voir se produire tel acte, mais aussi d’anticiper et enfin de juger du bien fondé de l’acte en question ». Pas de société sans loi !

Le rapport entre la loi et la liberté vous est déjà bien connu dans le sens où nous manipulons ces concepts depuis le début du cours. Les cours de philosophie vous ont appris que l’on n’est pas pleinement libre ni pleinement déterminé. En fait, nous sommes à la fois libres (capable d’un libre arbitre) et même temps soumis à différentes lois (déterminantes comme celles de Newton ou morales). Ce rapport a suscité de nombreux débats aboutissant à des théories ou des systèmes moraux bien repérés sous des noms que vous allez vite reconnaître. . ces systèmes moraux avaient pour but d’aider la conscience à sortir de sa perplexité lorsqu’elle faisait à la fois l’expérience de sa liberté et des lois qu’elles reconnaissaient comme importantes et qui s’opposaient parfois aux élans de la liberté. Comment pouvait-on faire pour y voir clair entre loi et liberté ?

Le laxisme, le rigorisme, le tutiorisme, le probabilisme, l’équiprobabilisme sont ces systèmes mis en place pour répondre à cette question que nous rencontrons très souvent. Ils ont été développé dans un contexte de casuistique, d’études de cas. Mais il existe aujourd’hui d’autres pistes pour réfléchir le poids et les limites de l’obligation de la loi morale.

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