Jacqueline Harpman, le bonheur dans le crime
Par Christopher • 29 Septembre 2018 • 1 373 Mots (6 Pages) • 522 Vues
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En conclusion, ce livre en apparence simple, est assez ambigu sur l'aspect du récit. On peut dire cela à cause de la double narration entre tout d'abord les deux occupants de la voiture et ensuite l'histoire de la famille Dutilleul. Cette famille que l'on pourrait qualifier de faux parfait n'est un fait qu'un amalgame mystérieux de problèmes et de différences.
Choix d'un extrait :
Tout en parlant, il avait reculé selon les indications des gendarmes et c'était engagé dans l'avenue des phalènes. Il fut dirigé vers la chaussée de Boondael. À tous les carrefours, des motards réglaient la direction des voitures.
–On nous fait aller vers les boulevards extérieurs, c'est parfait nous rejoindrons facilement le ring, que vous nommez toujours le périphérique, comme à Paris.mais nous aurons manquer l'ouverture de la Walkyrie : c'est le halètement épuisé d'un homme qui court depuis longtemps, au-delà de ses forces. Chacun de nous, vous comprenez. Qui n'est pas au-delà de ses forces ?
–Vous, mon cher, qui vous connaissez si mal.
-vous avez sur moi des opinions qui me surprennent souvent.
« Simone et Philippe retourner dans leur chambre et j'imagine pas bien leur conversation car je ne sais pas ce qu'est l'intimité, dans un couple, après ving-cinq ans de mariage et quatre enfants. Peut-être des développements à l'infini, des répétitions qui ne fatigue pas, Philippe protège Simone et Simone aime à être protégée par lui, la journée c'est cool, elle Sandor dans ses bras et à minuit ce réveil en sursaut dans un tintamarre incompréhensible.
À son retour, Delphine acharnée à sa proie à la dans la chambre d'Hippolyte est là trouvé un vide. Elle comprit aussitôt qu'il s'était enfoui. La rage s'empara d'elle, elle retrouva sa fureur de nourrissons, mais avec la puissance de l'adulte : en trois minutes, tout fut renversé, cassé, détruit. Si peu propice à la propagation du son que fut la maison, une bibliothèque pleine de livres jetée au sol, les chaises dans les portes fenêtres et sur les murs, la table lancer sur le lit et puis le lit retourné , cela faisait un fracas considérable. Je vous rappelle que, lors du Suscy d'du banquier, l'orchestre joué des valses. Seules la vieille Emma et Madeleine n'entendirent rien. Simone se dressa épouvantée, Philippe bondit vers la porte. Dans la chambre aux juifs où il travaillaient , Emma et Clément se regardèrent avec stupeur, Delphine criant sa fureur avais retrouvé exactement le même timbre de voix que jadis.
Ils trouvèrent un spectacle tellement extravagant qu'il confinait au comique. C'était un carnage complet, quand ils ouvrirent la porte de la chambre, elle cassait la dernière des vitres avec la dernière des chaises. Les livres et les cahiers jonchaient le sol avec les débris du grand miroir qui avait orné la cheminée. Elle avait jeté un vase de fleurs sur le matelas, l'eau formait une flaque et le chien entré avec la famille Bondit et se mit à laper comme si il n'avait plus bus depuis dix jours. Un rire nerveux échappa à Clément, Delphine ce rua sur lui en hurlant les griffes en avant.
pp. 193 - 194
Cet extrait regroupe une partie des arguments développés dans ce travail car, en effet, il nous montre bien l’ambiguïté de la double narration tout. Il nous montre aussi la jalousie et la folie que porte Delphine à l'égard de son frère Clément et de sa sœur Emma. Enfin cet extrait exemplifie bien la relation présente entre ces deux derniers.
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