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Histoire littéraire du XVIIIe siècle

Par   •  28 Octobre 2018  •  9 354 Mots (38 Pages)  •  444 Vues

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L'idée principale est que l'on va penser le monde d'une nouvelle façon en mettant en valeur le culte de la raison, l'idée de liberté et de tolérance. Ce qui uni cela est que à chaque fois, même s'il ne sont pas d'accord entre eux, ce sont toujours les philosophes qui sont considérés comme les porteurs de ce nouvel idéal.

Les Lumières est une démarche intellectuelle ; le savoir, la connaissance, doit être fondé sur le « doute méthodique » (Décartes) → opposé de la pensée spéculative (qui ne s'appuie sur rien scientifiquement = apanage de la religion). Par cet exercice du doute méthodique et l'expérimentation, on pense pouvoir faire reculer les préjugés. Démarche de liberté critique, émancipation de la foi et des certitude.

Le premier texte des Lumières est le Dictionnaire historique et critique de Bayle, écrit en 1697 / vs Dictionnaire historique de Moreri (histoire orthodoxe, unique).

L'idée sous-jacente dans les dictionnaire est qu'on accumule des connaissances pour mieux discerner et critiquer quelque chose (ignorance que maintient la religion sur ses sujets) → Encyclopédie de Diderot et D’Alembert.

Qu'est-ce que les Lumières ?, Kant, 1784.

Considéré comme le manifeste de la philosophie des Lumières.

Théorisation a posteriori faite par le philosophe sur les Lumières.

Écrit plusieurs articles dans plusieurs revues, dont celui-ci, qui est le plus célèbre.

Explique les Lumières et les vulgarise, les explique au plus grand nombre, pédagogique. Différence avec un manifeste qui est au début d'un mouvement.

Construit autour d'une citation qui synthétise l'idée des Lumières ; « sapere aude ! » (Ose penser / connaître / savoir, traduit comme « aie le courage d’utiliser ton propre entendement ») → texte qui défend l'idée de l'exercice de la raison.

Premier paragraphe.

Pose les choses, résume l'idée principale.

« minorité » (vs émancipation) ; fait d'avoir de l'entendement, mais de l'avoir soumis à la religion, refus de penser par soi-même, forme de paresse intellectuelle.

« sapere aude » ; devise des Lumières.

Paragraphe deux à quatre.

Explicite cette question de minorité et d'émancipation.

Paragraphe cinq à huit.

Développe l'idée de liberté comme résultat de l'émancipation.

Émancipation = pour le bien de tous.

Éloge de la pensée mise au service de tous.

Alphabétisation permet de développer toutes ces idées dans la population.

Paragraphe neuf.

Un peu à côté de la réalité historique française, puisqu'il est en Allemagne. Répond à la question « somme nous dans un cercle éclairé ? » → oui et non, il faut un élément déclencheur.

Conclusion.

Idée d'une ambition dans la philosophie des Lumières, qui place la connaissance au centre de l'émancipation → il faut une autonomie intellectuelle. Confiance dans l'homme et dans ses capacités prise dans la philosophie humaniste de la Renaissance. Pratique de l'esprit critique dans la société. Pédagogie des Lumières destinée à tous.

Les Lumières ont complètement changé le visage de la société de l'époque, puisque pour exercer son esprit critique, il faut des livres et de l'alphabétisation. Naissance de l'opinion publique (= droit du groupe social à penser par lui-même, collectivement).

Le philosophe au centre de la transmission et de l’émergence de cet idéal

Les Lumières est un ensemble de valeur portée par des philosophes.

Philosophe, Du Marsais.

Thèse que le philosophe est un penseur, un intellectuel.

Cependant, c'est aussi un animal social = le vrai philosophe est un honnête homme.

C'est parce qu'il est penseur qu'il se met au service de la société.

L'article est ce que doit être le philosophe et non pas ce qu'il est.

Paragraphe un.

Le philosophe est différent des « autres hommes », des chrétiens et des sceptiques.

« déterminés » ; prédéterminés, agissent en fonction de choses qui leur échappe, agissent par des préjugés.

« prévient » ; prévoit, les voit avant qu'elles arrivent.

« démêler les causes » ; le philosophe est en situation d'examen de conscience, comme le chrétien.

Métaphore avec l’horloge ; métaphore cartésienne, 18e siècle est le siècle de l’horlogerie, horloge sait comment fonctionner → n'a pas besoin d'un horloger (= Dieu).

« raisonnable » ; doté de raison.

Le philosophe est maître de son destin. Posée l'idée clé de l'émancipation.

Paragraphe deux.

Les « autres hommes » vivent selon ce qu'ils ressentent. Philosophe persuadé qu'on peut dominer ses passions = image des Lumières (les autres dans les ténèbres, philosophe avec un flambeau porté par quelqu'un (donc homme, pas divine), opposition avec l'obscurantisme).

Paragraphe trois.

Qualité du philosophe ; reconnaissance de son ignorance. Figure modeste, n'affiche pas des certitudes, ne croit qu'aux vérités qu'il a prouvé (tangible). Quand ne sait pas, n'invente pas.

Paragraphe cinq.

Contre le mythe primitivisme (vivre hors de la société). Pour être heureux, vivons en société. Contre

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