Fiche de lecture - Albert Camus, l'Etranger
Par Junecooper • 15 Septembre 2018 • 1 165 Mots (5 Pages) • 692 Vues
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Les autres principaux personnages Céleste le gérant d’un restaurant dans lequel Meursault a passer beaucoup de temps, ce dernier a aussi témoigner lors du procès de Meursault, Marie Cordonna la collègue de Meursault avec qui il va se baigner a la mer. C’est elle qui permet à Meursault d’établir une connexion avec la nature. Raymond Sintes son ami qui l’accompagne à la mer et enfin le groupe d’Arabe les responsables des précipices de Meursault. Le groupe d’arabe joue la transition entre la première et deuxième partie du livre.
L’analyse de l’œuvre
Les thèmes qu’on retrouve le plus dans cet œuvre sont :
- l’absurdité : le comportement de Meursault est contraire à la logique. Par exemple face à la mort de sa mère, il ne ressent aucuns sentiments à son égard. La compassion provient plus de son entourage. On voit aussi l’absurdité dans les réponses qu’il dit face aux questions qu’on lui pose. Il ne possède aucune conscience.
- la nature : à en croire le roman et Meursault ça sera la nature qui sera responsable de tout. C’est le reflet soleil ainsi que la chaleur qu’il faisant ce jour-là qui l’a poussé à tuer l’arabe. Il agit dans une demi conscience, il avait l’intention de faire demi-tour mais sens la plage « vivante de soleil » qui le pousse à tuer. On retrouve ce thème aussi à la fin du roman ; lors de son emprisonnement. Il fait référence à la lune, la nuit, la mer aussi faisant aussi référence à sa mère
- le meurtre : l’évènement qui changea la vie de meursault. Tout ce passa si vite, Meursault ne remarqua rien. C’est comme si il été en train de rêver. Rien de tout cela été réel jusqu’au moment où il entend le « bruit sec » et assorti issant de la balle qui tua l’arabe.
- la révolte : suite à son arrestation, Meursault ne cesse de contredire son avocat, il répond sans penser aux conséquences. Ce n’est que suite à son emprisonnement il commence à songer à sa vie. Il commence à vivre uniquement à ce moment. Avant de se faire guillotiner il lit un vieil article de journal illustrant la révolte.
Le principal problème abordé est la place de l’homme au sein de la société ainsi qu’au sein des réflexions humaines. Cependant face à cela Meursault ne prend aucune position face à ce sujet. Le type de narration est interne, on a l’impression qu’on lit le journal intime de Meursault. Le pronom « je » est constamment utilisé tout au long du roman. Le style dominant est simple. On peut qualifier ce roman d’un registre tragique mais surtout réaliste. Le personnage principal s’exprime comme un enfant, il fait des phrases courtes.
Voici quelques citations utiles pour une dissertation :
- « Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile: "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier »
- « J’ai secoué la sueur et le soleil...
J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour, le silence exceptionnel d’une plage où j’avais été heureux.
Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parût.
Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur… »
- « Même sur un banc d'accusé, il est toujours intéressant d'entendre parler de soi. »
- « En tout cas, je n'étais peut-être pas sûr de ce qui m'intéressait réellement, mais j'étais tout à fait sur de ce qui ne m'intéressait pas. Et justement, ce dont il me parlait
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