Corpus Les Chatiments

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le décrit bien : « le nain grimpe au géant ». Il veut atteindre la gloire de son oncle mais il n’est rien comparer au géant qu’était son oncle. Ensuite dans « Souvenir de la nuit du 4 », Hugo dit : « Monsieur Napoléon […] est pauvre, et même prince ». Cet extrait montre très bien que Napoléon est un imposteur, car même avec ses palais, son argent, ses valets… il apparaît comme n’étant pas à sa place, même avec tout ce superflus. L’association entre « prince » et « pauvre » montre le décalage entre les biens recherchés et possédés, et le fait d’avoir une morale.

Pour finir, nous allons voir que l’auteur veut organiser une résistance et appel à la révolte. Nous remarquons dans « Nox III » l’expression «  La France libre et fière » qui s’oppose à l’action de Napoléon III « je l’étranglerai », il indique ici que la France se laisse faire, et que le peuple devrait se révolter. Dans « Fable ou histoire », Victor Hugo dénonce la lâcheté du peuple, qu’il compare à de simples « bêtes ». Les bêtes ne font qu’admirer et fuir (vers 17). Mais ce texte est aussi un appel à la révolte. Le belluaire (Hugo) est le seul personnage humain de la fable car il est digne de l’être de par son comportement. Le belluaire s’oppose au personnage du singe car il n’est pas violent. Son combat se limite à « déchira cette peau ». Le combat du belluaire se fait sans effort, il agit et « dit ». Enfin dans « Ultima Verba », l’auteur dit «[...] et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là ! », cela montre son implication et la volonté qu’il a à la révolte contre le pouvoir. Le champ lexical de la résistance est récurrent (garder, rester, demeurer, persister).

A travers l’étude de ces textes, nous pouvons conclure que le projet de Hugo avec l’écriture de ce recueil était de critiqué et dénoncer l’usurpateur qu’était Napoléon III, et ainsi faire se révolter le peuple contre Napoléon III.