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Commentaire littéraire, Le cid, Acte V, scène II, Corneille.

Par   •  17 Juin 2018  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  2 549 Vues

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Dans cette deuxième partie nous allons parler du discours de la passion. Dans son monologue, l'Infante ''se met à nu''.

Elle nous fait part de son point de vue, ses sentiments pour Rodrigue. Dans son monologue, l'Infante semble résignée, elle n'arrive plus à croire en l'amour entre elle et Rodrigue car celui-ci va se marier avec Chimène. Pour exprimer ses sentiments, l'Infante utilise le lexique de la passion, de l'amour :''mes feux '', ''amour'', ''désirs'', ''ma passion'', ''mon cœur''.

On peut aussi voir que l'Infante semble perdue, dans sa tête tout se bouscule, dans son monologue elle se pose des questions à elle-même. Elle utilise aussi des figures de style : ''Faut-il que mon cœur se prépare''. Dans cette phrase elle personnifie son cœur, elle rend son cœur vivant, comme l'amour qu'elle porte pour Rodrigue, vivant lui aussi. C'est un amour passionnel, fougueux. L'Infante personnifie aussi ''ma raison s'étonne''. Elle utilise aussi ''douce puissance'' qui est une oxymore, cette ''puissance'', son amour, est fort mais aussi qu'il est tendre, doux . L'Infante regrette aussi ses choix précédents, ''le don que j'en ai fait me nuit'', elle parle ici de Rodrigue qui est le ''don'' qu'elle a fait Chimène. L'Infante aurait préféré garder Rodrigue pour elle mais ça ne s'est pas passé comme ça.

Dans cette dernière partie nous allons nous pencher sur le discours du devoir. L'Infante a des droits mais aussi des devoirs. Par exemple, elle fait preuve de rédemption mais d'honneur tout de même quand elle dit : ''avec honneur je vivrais sous tes lois''. En ayant le statut de princesse on peut dire presque dire qu'elle fait preuve de ''soumission'', on a l'impression qu'elle veut faire ''baisser'' sa notoriété pour être au même grade que Rodrigue. On peut remarquer qu'à la fin l'image de l'Infante est assez pathétique, car à l'époque une princesse ne peut pas se marier avec une autre personne qu'un prince avec du sang royal, c'est déjà joué d'avance. Dans cette scène, et dans la pièce en général, Corneille fait tomber les clichés, d'habitude les princesses son très superficiels elles veulent un prince qui viennent les chercher sur un cheval blanc alors que Rodrigue, lui est vaillant, il a des valeurs.

En conclusion, ce monologue nous fait part d'un amour impossible entre l'Infante et Rodrigue. L'Infante étant princesse dès sa naissance, sa destinée était d'épouser un prince . Mais l'Infante est désespérément amoureuse de Rodrigue et elle essaye comme elle peut de croire en cet amour. L'Infante fait presque de la peine car elle essaye éperdument de partager son amour sans y arriver.

Et à la fin toutes ces invraisemblances, ces irrégularités donne un semblant de réel à la pièce, quand le roi annonce le mariage pour l'année prochaine, ou quand une princesse tombe amoureuse d'un héros de guerre, cela met en relief les discours du devoir et de la passion.

Je trouve ça dommage que des personnes qui ne s'aiment peut-être pas, on l'obligation de se marier. Heureusement aujourd'hui les choses ont changé, par exemple le prince William s'est marié avec K

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