Benjamin Constant Adolphe

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Arrivée à destination, le père d’Ellénore était mort et avait laisser son héritage et son richesse Ellénore. Lorsqu’elle voulait gérer les affaires de son illustre famille, elle délaisse Adolphe, qui se retrouve alors seul et triste. Son père le recommande par lettre au Baron de T, un homme de bon conseil qui l'encourage à se séparer d'Ellénore. Après réflexion, Adolphe se rend compte que c'est bel et bien sa maitresse qui le prive de tous les succès qu'il aurait pu connaitre. Il en arrive à rêver à une femme qui serait faite pour lui, qui le laisserait libre et heureux et qui serait acceptée par son père. Il n'éprouve plus qu'une profonde pitié pour son amant et est excédé par ses inquiétudes. Ennuyée par la froideur d'Adolphe, Ellénore le confie à une de ses amies qui le questionne sur ses sentiments. Celui-ci finit par avouer que l'Amour a chez lui laissé sa place à l'amitié. Cet aveu jette un froid entre les amants et déchaine les colères de la dame qui se venge de lui en recherchant la présence d'hommes.

Le Baron de T. invite le jeune homme à se joindre au cercle de ses amis pour pouvoir se séparer d’Ellénore et aussi tôt rejoindre son père. Celui-ci passe une agréable soirée parmi cette société et se sent vivre pour la première fois depuis longtemps. Ils sont ensuite amenés à parler d'Ellénore. Adolphe décide alors de la quitter. Il demande à Monsieur T. de communiquer, par courrier, ses intentions à son père. Mais la lettre finit entre les mains d'Ellénore qui est alors victime d'un profond malaise. Elle développe une fièvre lui faisant perdre la raison. Son agonie dure plusieurs jours et elle finit par mourir dans les bras de Adolphe. Peu de temps après, il découvre un billet qu'Ellénore lui avait écrit en de plus beaux jours. Dans celui-ci, elle lui annonçait, comme un présage, qu'elle savait qu'elle finirait par mourir de chagrin en le voyant se désintéresser d'elle.