ZADIG CAS

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l’écrivain sur le monde qui l’entoure. Dans Zadig, Babylone peut être assimilée à Paris, les Prêtres des étoiles au clergé et, le roi Moabdar et son palais à Louis XV dans Versailles entouré de ses courtisans…   Des récits comme Les lettres persanes de Montesquieu ou encore Candide de Voltaire sont identique et font une critique de la société par leur personnage principal.

Un roman d’apprentissage

5. Zadig traverse de nombreuses épreuves durant le récit. Nous pouvons citer comme exemple, l’épreuve de l’esclavage dans le chapitre neuf où Sétoc l’achète comme esclave et devient son ami, ou la trahison de Semire et Azora. Il y a aussi l’épreuve de la prison car il tue le mari d’une femme qui se fait battre. Enfin Zadig continue son chemin vers Babylone et rencontre des femmes près d’un château, il voit notamment Astraté, il la libère en se faisant passer pour un médecin. En effet, la Providence (action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu’il leur a assignée) s’acharne sur lui.

6. Ces événements lui apprennent qu’il ne doit pas toujours essayer de faire le bien autour de lui car il vit dans un monde d’égoïste, qu’il doit des fois penser à lui. Et non, il n’est pas tout a fait conscient, quand l’ange explique le sens de la vie: "il est important de se faire à l’idée que le mal est un élément nécessaire à l’ordre du monde et à la naissance du bien." Zadig n’est pas totalement convaincu…

7. Zadig a changé a la fin. En effet, après l’apparition de l’ange Jesrad, Zadig change d’avis et decide de gagner le tournoi afin d’être heureux a son tour alors qu’au départ il voulait laisser gagné son « concurrent », Itobad, qui avait tricher pour le rendre heureux.

Les formes du mal

8. Zadig au long de ce récit est victime de plusieurs malheurs, à l’instar de vouloir être tué par le roi, être vendu comme esclave ou s’être fait voler son armure lors d’un tournoi pour devenir roi. Zadig apprend, alors, qu’il peut être dangereux d’être savant, de réfléchir, en effet, il est accusé d’abord d’avoir volé le cheval du roi et de la chienne de la reine pour en avoir donné un liste de précisions. Il dit alors,: « A quoi tient le bonheur ! Tout me persécute dans ce monde, jusqu’aux êtres qui n’existent pas » (chapitre IV) ou alors « le malheur de Zadig vient de son bonheur même, et surtout de son mérite » (chapitre VIII).

9. L’ange Jesrad dans cette phrase montre que rien n’arrive par hasard, il apporte une révélation philosophique essentielle sur l’ordre du monde. Ainsi, pour l’ange Jesrad le mal ne vient pas sans le bien mais le bien ne vient pas sans le mal. Il explique, aussi, à Zadig le sens de la vie : «  il est important de se faire à l’idée que le mal est un élément nécessaire à l’ordre du monde et à la naissance du bien. ». Ainsi, la destinée n’est pas aveugle et il n’y a pas de hasard. Même si le monde apparaît à chacun comme un chaos, ce n’est qu’apparence. La Providence (action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu’il leur a assignée) règle nos destinées dans un ensemble qui est positif, qui va dans le sens d’un plus grand