Un piège sans fin - Olympe Bhely-Quenum
Par Orhan • 11 Avril 2018 • 7 909 Mots (32 Pages) • 2 592 Vues
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appartenance au catholicisme, sa connaissance de la sainte écriture et de l’imitation de avec la citation mise en exergue « sachez et croyez fermement que notre vie est une mort continuelle ».
2. Les postérieurs
Les derniers pages de l’œuvre, mentionnent la date d’impression, le nom de l’imprimerie, le lieu d’impression et le dépôt légal.
3. Les dispositions spatiales
Le roman contient 17 chapitres et comprend deux grandes parties, la première partie allant du chapitre I au chapitre IX, expose la vie innocente du héros tandis que la deuxième partie allant du chapitre X au chapitre XVII expose la vie du héros après son crime.
II. LA VIE ET LES ŒUVRES DE OLYMPE BHELY QUENUM
ils d’une mère Pédah, grande prêtresse du vodoun et d’un père fon, instituteur de son état, OLYMPE BHELY QUENUM est né le 20 Septembre 1928 à Ouidah, ville historique, creuset du vodoun au Benin. Il a fait ses études primaires dans une école catholique. Il a en 1944 le CEPE, en 1951 le BEPC. Ses voyages à travers l’Afrique lui permettent de connaitre le Ghana Où il apprend l’anglais à Achimota Grammar School of Gold Cost à Accra. Il peut alors travailler dans une firme commerciale anglaise. Il arrive en France en 1948 et à Bordeaux, Caen et Paris.
Ayant repris ses études, il obtient le baccalauréat en 1952 et s’engage dans l’enseignement, de 1958 à 1981. Licencié en lettre classique et titulaire d’une maitrise en sociologie, il est aussi certifié en étude diplomatique (Institution des Hautes Etudes d’Outre-mer). Par ailleurs, il a étudié la psychologie sociale et l’administration en gestion des entreprises.
Il a été aussi directeur rédacteur de « «la vie africaine » et a fondé avec son épouse « l’Afrique Actuelle », un magazine bilingue. Il collabore à de nombreuses revues. Nommé à l’UNESCO en 1968. Il est admis à la retraite depuis 1989.
Ancien fonctionnaire international : son actif, des missions dans tout les pays européens.
OLYMPE BHELY QUENUM est marié à NORMANDE et est père de quatre enfants. Il est l’auteur ‘une abondante publication :
L’initié : roman, Présence africaine, 1970, l’Harmattan, Paris 1954.
La naissance d’Abikou : nouvelle, Présence africaine, Paris 1965.
Le chant du lac : roman, Présence africaine, Paris 1965.
Un enfant d’Afrique : roman, Larousse, Paris 1970.
C’était à Tigony : roman, Présence africaine/ Nouvelles Editions Ivoiriennes 2000.
Les francs-maçons, édition Wloguèdè, 1997.
Les Milles haches, nouvelles, Hatier, 1981.
Liaison d’une été : recueil de huit nouvelles publié à paris d’abord dans « Bingo » en Avril 1961, puis édité à paris à l’édition SAGAREP en 1968.
As-tu vu Karoli ? roman apparu en 2008.
Année du bac de kouglo : inédit.
III. ETUDE DES PERSONNAGES
ans le monde dichotomique de la colonie cohabitent deux humanités radicalement différentes qui se distinguent à la fois par la couleur de leur peau et leur place dans la hiérarchie sociale : les Blancs et les noirs. Comme l’écrit Franz Fanon dans ‘’les damnées de la terre‘’, « « le monde colonisé est un monde coupé en deux. La ligne de partage, la frontière en est indiquée par les casernes et les poste de police. » Aussi notre étude des personnages de ‘’un piège sans fin‘’ épousera les mêmes contours que ce schéma en abordant successivement le héros (noir) du roman, ses comparses (également noirs) et enfin les représentant du monde blanc. Pour une terminologie, il faudrait parler d’antihéros car d’une part, Ahouna, par plus loin que Toundi dans une vie de boy, Méka dans le vieux nègre, la médaille et à fortiori Barnabas dans chemin d’Europe, ne donne le sentiment de ,maitrise d’un destin aussi cruel que capricieux et, d’autre part l’attitude assez goguenarde du créateur à l’égard de ces personnages fait plutôt penser aux manipulations du monteur de marionnettes.
1. Les personnages principaux
Le héros
AHOUNA : le roman est en quelque sorte le récit de sa vie. Brave garçon de sa naissance à sa jeunesse, Ahouna fait preuve de docilité, d’assiduité au travail, de sincérité et de franchise dans l’amitié avec Bossou. Son mariage avec son unique épouse Anatou trouble son existence par une jalousie folle, dénudée de sens et sans fondement. Il mourra à cause de sa naïveté, de son hypersensibilité ; de son amour aveugle pour son prochain et pour son athéisme. Voila qu’il ne croire ni en Dieu ni au diable, ce qui l’a plongé dans l’obscurité plutôt que de devenir solitaire physiquement moralement, révolté social, résigné qui ne trouve un soulagement que dans la mort.
ANATOU : femme d’Ahouna qu’elle poussa à la démence par sa jalousie. Très belle, incompréhensive, elle est dotée d’un sens d’imagination.
SEITOU : très belle, battante, elles la sœur cadette d’Ahouna. Elle fut délaissée par Tertullien son premier mari avec trois enfant. Elle se remaria avec Camara avec qui elle eut deux enfants. Après la mort de son père elle revint chez ces parents où elle vivra avec son mari avec ces enfants au sein de la faille.
BOSSOU : sincère ami d’enfance de Ahouna, il est surtout caractérisé par son talant de musicien. Son ami Ahouna fut le bénéficiaire privilégiés de ses aptitudes à manier le ‘’ Kpété ‘’ et le ‘’ Toba ‘’ tout en maitrisant les réalités du sud du pays.
BAKARI : père d’Ahouna personnages influent par son portrait physique imposant (pg12) et son rang social de riche paysan éleveur, c’est un grand travailleur, fière généreux et social (pg29et48)
FANIKATA : Beau père d’Ahouna et ancien compagnon d’arme de Bakari père d’Ahouna, il reste profondément attacher à certaines vertus : la justice avec la correction de sa fille, l’amitié dans le désir de venger Bakari. Grand voyageur doté d’expérience et de tract, et très discret il est très touché par la mort de son beau fils.
CAMARA : homme sensible et
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