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Thérèse Raquin, Zola

Par   •  25 Août 2018  •  767 Mots (4 Pages)  •  640 Vues

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-Camille est terrifié contraste cri victime // silence meurtriers

Conclusion/transition :

Scène effrayante car peur + violence : dramatisation créé par la tension

Toutefois cette scène montre aussi des réactions effrayantes

II. Un comportement effrayant des personnages

1) Camille, une victime pathétique

-naïveté et innocence de Camille, comparé à un enfant l.21

-faiblesse : cri/ incompréhension

-animalisation:transformation changement de comportement Camille, instinct de survie n'est plus passif , il mord Laurent au cou, se défend

2) Thérèse une spectatrice tétanisée

-spectatrice, champs lexical du regard : « regardait » (l.11), « fermer les yeux » (l.12) + autres, assiste au meurtre mais reste passive (rigide, muette)

-bouleversement physique, détraquement jusqu'à évanouissement (presque métaphore de la mort : évanouir = perdre conscience)

-3 adj comme gradation, 2er : même résonance + un dernier avec résonance différente pour créer un coup de théâtre/ effet surprise « morte » (l.18) mot important fin paragraphe comme si elle était morte dans cette scène

> ressent horreur et pitié

3) Laurent, un habile comédien

-force physique → brute, éléments de son corps qui sont mis en valeur : ses mains

-quelqu'un sans morale aucune émotions, il n'a aucun point de vue, ne se pose pas de question

-il joue la comédie, acteur, mise en scène d'un accident

Conclusion :

Dramatisé par pitié et terreur ressentit face à ses personnages

CONCLUSION :

La scène du meurtre de Camille est bien un scène effrayante car elle est décrit avec une précision presque chirurgicale le passage à l'acte des amants ainsi que les étapes de la noyade . Zola n'a donc pas éludé la violence, quitte à choquer son lecteur.

Ouverture : Ce texte peut être rapproché d'une autre scène de meurtre, celle de La fille aux yeux d'or de Balzac. Si l'horreur de crime est comparable la méthode de narration est bien différente, puisque le récit du meurtre n'a pas lieu. Ce dernier est remplacé par une reconstitution de la scène (récit rétrospectif) qui atténue peut être l'effroi du lecteur.

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