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Séquence 3: la tragédie classique 2nde

Par   •  27 Septembre 2018  •  1 125 Mots (5 Pages)  •  585 Vues

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→ Anaphore

+Prophéties sur la destruction de Rome[pic 7]

« Rome …Rome…Rome…Rome » → Champs Lexical.

- C’est le registre tragique qu’il y a dans ce texte : parce qu’il y a beaucoup de lexique de la mort et de la violence. « Enfer », « Tue », « Brutalité »(vers.22), « entrailles », « sang », « mourir ».

[pic 8][pic 9][pic 10][pic 11][pic 12]

- Alexandrin.

- Car à l’époque on n’avait pas le droit de montrer des scènes violentes, sexuelles ou des scènes de repas.

Séance 4 : « Le cid » de corneille :

Définition : Stances

Les stances sont une forme de monologue versifié. Elles sont constituées de strophes régulières, construites selon un même modèle rythmique. Chaque strophe représente une étape dans l'élaboration d'une décision et se termine, pour cette raison, par un vers qui en condense le sens et constitue la chute.

• Dans Le Cid de Corneille, Rodrigue, après avoir « tant balancé » prend ainsi la décision de venger son père :

« « Mourir sans tirer ma raison !

Rechercher un trépas si mortel à ma gloire !

Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire

D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison !

Respecter un amour dont mon âme égarée

Voit la perte assurée !

N'écoutons plus ce penser suborneur,

Qui ne sert qu'à ma peine.

Allons, mon bras, sauvons du moins l'honneur,

Puisqu'après tout il faut perdre Chimène. »

• Cette forme est très en vogue de 1630 à 1660. Elle est le reflet d'un théâtre « autocentré » où la crise n'est pas dans l'affrontement, mais dans le déchirement interne du personnage (ce que l'on appelle le dilemme cornélien).

Versification : Strophes

2 vers : Distique

3 vers : Tercet

4 vers : Quatrain

5 vers : Quintile

6 vers : Sizain

7 vers : Septain

8 vers : huitain

9 vers : neuvain

10 vers : dizain

12 vers : alexandrin

La règle de (e) muet :

Lorsqu’un mot finit par un -e est placée devant un mot, commençant par une consonne on compte le –e dans la prononciation : « Mi sé ra ble ven geur d’u ne jus te que relle ».

Lorsqu’un mot finit par un –e est à la fin du vers, ou lorsqu’il est devant un nom commençant par une voyelle alors ils ne se prononcent pas : « Je demeur(e) immobil(e) , et mon âm(e ) abattue ; Ô dieu l’étrang(e ) pein (e) ».

La licence poétique :

Le poète peut modifier l’orthographe d’un mot pour obtenir le nombre voulut de syllabes pour gagner une syllabe supplémentaire, le poète à la possibilité d’ajouter un s à certains mots :

« Percé jusques au fond du cœur » (vers.1) [pic 13]

-→ permet d’obtenir 8 syllabes au lieu de 7 syllabes.

Le poète à la possibilité en contrepartie d’envoyer la voyelle a pour faire l’économie d’une syllabe : (Horace vers.6 → encore sans –e) la suppression du –e permet d’obtenir 12 syllabes au lieu de 13 syllabes.

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