Sujet Bac 2: Citation d'Albert Camus
Par Junecooper • 26 Septembre 2018 • 1 437 Mots (6 Pages) • 695 Vues
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Un dernier point pour la raison laquelle les héros sont bien des êtres fictifs est le fait que ces héros ont une si grande histoire que cela devient un plaisir pour les lecteurs qui sont en quête d’identification. En effet le plaisir de la lecture du roman est l’identification imaginaire avec le héros qui permet de vivre ainsi ses passions, son histoire que le lecteur ne vivra jamais. Par exemple dans le roman intitulé Manon Lescaut écrit par l’Abbé Prévot le lecteur ne vivra jamais une telle histoire. Manon tombe amoureuse d’un chevalier alors qu’elle était sur la route pour aller dans un couvent sous l’ordre de sa mère et décident de s’enfuit à Paris. Là-bas Manon va multiplier les conquêtes afin de pouvoir gagner de l’argent mais le chevalier sera rapatrié de force et ne reverra plus Manon avant une longue période. Après s’être retrouvés les deux s’installent à Paris et la débute une grande aventure semée d’embuches, tromperies, tricherie, prison et bien sur l’amour. Le roman fonctionne également comme une sorte de tragédie, il mène à une purgation des passions car la fin est souvent une fin pathétique comme par exemple dans L’Assommoir d’Emile Zola. Dans ce roman l’héroïne aura une vie semée de problèmes, elle finira par tout perdre suite au décès de son mari et mourra comme une femme sans abris sous un escalier.
Comme précisé dans la première partie Camus précise que le monde romanesque est la correction de notre monde ainsi les héros ne peuvent donc qu’évoluer dans un monde différent du réel. Un lecteur sait bien où et comment le romancier va mener ses personnages au delà de l’illusion romanesque que créaient les romancier.
Le monde où évoluent les héros romanesques n’est pas le fruit du hasard. Ce monde est créer et manipulé par le romancier. Par exemple dans le roman de Diderot Jacques le Fataliste, le romancier manipule ses personnages comme si ils étaient de simples marionnettes. Diderot fait paraitre une nouvelle sorte de personnage, le lecteur fictif. Ce lecteur entretient avec le narrateur un dialogue entre Jacques et de son maître et qui est manipulé par le narrateur au gré de ses intentions tout en faisant croire que c'est lui qui est à la merci du lecteur. Le roman possède également une narration rétrospective, c'est-à-dire que le narrateur sait ce qu’il se passera au fil des évènements. On peut le remarquer dans Les travailleurs de la mer où l’auteur Victor Hugo va faire que le héros sauve le futur époux de Déruchette qui elle est la personne qu’il aime de tout son cœur. A travers cet exemple on comprend clairement que cela n’est pas un hasard et que c’est bien le romancier qui a décidé cela.
Les personnages sortent de la réalité dans les romans, les romanciers tentent tout de même de faire « concurrence » à la réalité mais les personnages de roman se distinguent avec facilité de la vie réelle. Les personnages de roman possèdent des qualités extraordinaires comme on peut le remarquer dans l’extrait de Michel Strogoff écrit par Jules Verne. Le personnage peut être qualifié de demi-dieu, « Sobre de gestes comme de paroles, il savait rester immobile comme un soldat devant son supérieur ; mais lorsqu’il marchait, son allure dénotait une grande aisance, une remarquable netteté de mouvements, - ce qui prouvait à la fois confiance et la volonté vivace de son esprit. » Les aventures et les actes de certains personnages sortent du commun. On peut se référer au roman La princesse de Clèves de Madame de Lafayette. La princesse va avouer à son époux qu’elle est éperdument d’une autre personne or le prince de Chartres ne va pas réagir sur cet aveux au début.
Le roman incarne souvent des existences édifiantes, chargées de valeurs symboliques. Les romanciers racontent des existences individuelles souvent jusqu’à leur terme ce qui permet de transformer la vie des personnages en destin obéissants, à une forme de déterminisme social. Dans l’Assommoir, Gervaise exécutera ce qu’on lui demande et deviendra de plus en plus malheureuse et finira par mourir sous une cage d’escalier.
III) Ne pas faire
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Conclusion : Ne pas faire
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