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Quel lien entre droit et histoire ?

Par   •  22 Novembre 2018  •  24 703 Mots (99 Pages)  •  703 Vues

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Autre pilier : le volontarisme : norme de loi est la volonté du législateur, cette conception ne se retrouve pas dans toutes les societés traditionnels. Certaines de ces societés connaissaient un lien, une relation entre le divin et le droit ou encore entre la nature, le naturel et le droit. Dans ces sociétés alors, la volonté du législateur ne peut pas tout faire, l’action du législateur dans une telle optique est limitée, soit pas prescriptions de la divinité soit pas l’enseignement de la nature. Notre conception moderne du droit est donc une conception originale en ce sens qu’elle est propre a notre mode de pensée de notre culture, c’est ce que montre l’histoire de ces anciennes civilisations

- les plus anciens temoignages

- l’apport de la pensée grecque

- le monde romain

- les plus anciens témoignages

Dans l’immense majorité des sctés tradi, il y a un rapport entre le divin et le droit, ce qui souligne l’importance du droit, cette relation n’a jamais été identique d’une scté tradi à une autre. Dans certaines sctés on retrouve un lien très fort entre le divin et le droit et dans d’autres un lien plus souple.

- le droit mésopotamien

- la conception biblique du droit

- le droit mésopotamien

Dans cette civilisation, si l’on se place du point de vue du droit,il s’agit du plus ancien témoignage que nous possédons, puisque ce droit nous est connu par des fragments qui remontent au 3 ème millenaire avt JC. Avant cela il existait deja une législation mais celle ci nous est pas connue.

En revanche qq fragments nous donne des renseignements du code d’Ur Nammu, roi dans les années 2110 av JC. Le plus célèbre doc juridique de cette Mésopotamie est le code d’Hammurabi (1792_1750 AV JC)

On constate que ds ces deux docs la divinité occupe une place très importante, par ex le roi Ur Nammur déclare qu’il a fait resplendir le droit et le roi associé à son action est le dieu lune Namma. C’est donc la divinité qui est l’origine de ce droit.

On constate que c’est le roi qui a fait resplendir le roi mais que néanmoins ce droit n’est pas crée ex nihilo par l’homme, il a bien une origine divine.

Une stele exposé au louvre, illustre l’elaboration de ce code. Le legislateur y est présenté en adorateur du dieu soleil, c’est ce dieu qui lui inspire la loi.

La symbolique de cette représentation nous montre que si le roi est bien le législateur, pour autant son pouvoir, et donc par conséquence l’inspiration des lois, lui viennent de la divinité. « Hammurabi roi du droit, c’est moi auquel Chammas à fait présent des lois » il insiste en s’affirmant le roi du droit par sa puissance, mais cette place prépondérante du roi s’articule et est indissociable avec l’idée que ce sont bien les divinités suprêmes qui ont la loi et qui la transmettent aux legislateurs afin que celui ci fasse régner le droit parmi les peuples. Ce droit mésopotamien insiste sur ce rapport entre le divin et le droit. Pour autant ce droit n’apparaît pas comme un droit approprement parlé religieux.

Dans le code d’Hammurabi rien ou presque ne concerne les pratiques ou les rites religieux. C’est un droit fait pour les hommes, il concerne la vie familiale ou la vie eco et sociale, c’est bien un droit séculier, qui a bien néanmoins une origine divine.

- la Bible et le droit, la conception biblique de droit

dans la bible aussi, le droit apparaît comme le don du Dieu unique, on retrouve encore ce lien entre le divin et le droit. Un lien affirmé de manière plus forte sans doute, de manière générale, Dieu dit le droit, dit la loi. Dans la Bible, il nous est dit que Dieu dicta ses prescriptions à Moïse, mais un autre passage affirme quant à lui que c’est Dieu lui même qui « écrivit (ces lois) sur deux tables de pierre, qu’il donna ensuite à Moïse. La Bible évoque donc deux modalités d’intervention divin , c’est Dieu qui a écrit les lois en les donnant à Moîse alors que ds la premiere modalité Dieu n’aurait fait que dicter sa loi à Moïse.

Trois remarques sont à faire :

- Le lien entre le divin et le droit est sans doute plus fort que ds le droit mésopotamien pr deux raisons : d’après les deux modalités précédentes, Dieu intervient directement soit il dicte soit il écrit lui même. Mais aussi parce que ce droit comporte également des prescriptions religieuses ou cultuelles et non seulement familiales et sociales.

- Si en Mésopotamie les lois ont une origine divine, il n’empêche que le roi est bien le législateur, en revanche dans l’Ancien Testament, Moïse lui n’est pas un législateur, il n’est que l’intermédiaire entre Dieu et le peuple et non le roi du droit. Dans ce systme proposé par la Bible, le législateur c’est Dieu lui même. Se pose inévitablement la question de la place de l’homme, Dieu étant le législateur, seul lui peut modifier sa loi, de même comment l’homme peut il interprêter la volonté de Dieu. L’interprétation n’est pas complètement inconcevable, il ne s’agit pas de remettre en cause la volonté de Dieu mais d’interpréter la volonté de Dieu à une mise en application concrète. Elle ( l’interpretation) sera néamnoins le faire de religieux, ceux qui connaissent la loi.

- Il en découle également une conception spécifque de la justice, il est évident que cette question de la justice ponctue le récit biblique, la Bible parle de juste ou de justice. La justice biblique correspond à une soumission de la loi intérieure de l’homme à une loi divine, le juste c’est celui sui se soumet à Dieu par amour de Dieu, le juste est celui qui aime Dieu et son prochain. L’homme juste est celui qui se conforme entièrement à la loi de Dieu, celui qui respecte toutes les prescriptions divines, prescriptions religieuses mais également sociales. La justice est vue dès lors comme l’impeccabilité. (récit de jobe), il ne renie pas Dieu malgré tous ses malheurs et reste donc un homme juste. La justice biblique correspond donc à une approche de la sainteté. Etant donné que cette justice est une approche de la sainteté, elle concerne l’intériorité de l’être. L’homme juste est celui qui se soumet à Dieu par amour de Dieu.

- l’apport de la pensée grecque

L’apport grecque apparaît souvent

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