Procédés qui rendent vivant Nawal
Par Orhan • 3 Mai 2018 • 1 323 Mots (6 Pages) • 500 Vues
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3/ fonction maternelle de la mère
Ainsi, Nawal tente de remplir son rôle de mère en revenant sur scène, elle essaye de consoler ses enfants après la découverte de ce secret : En effet elle à recours à des tournures injonctives : « il faut » et des verbes à l’infinitif : « consoler », « guérir » … : elle essaye de donner des conseils à ses enfants pour qu’ils se reconstruisent. D’ailleurs sa fonction maternelle est soulignée par ses paroles où Nawal dit : « L’histoire est en miette … bercer chaque image » : écrit en vers libre cette partie ressemble à une berceuse ce qui souligne encore la fonction maternelle de la mère.
Conclusion partielle + transition : La retour de Nawal sur scène lui permet de se rapprocher de ses enfants : elle félicite son fils et tisse un lien très fort entre elle et sa fille. De plus, elle donne des conseils qui semble être des ordres, comme le suggère les tournures injonctives, afin que ses enfants se reconstruisent et réussisse à continuer le mieux qu’ils peuvent leur vie. Cette scène permet donc à Nawal d’apporter des réponses à ses enfants mais pose aussi la question du déterminisme : Son retour permet de faire passer une leçon de vie à ses enfants, pour qu’ils puissent avancer s’ils le décident.
III/ Son retour permet à Nawal de répondre aux questions que ses enfants peuvent se poser mais aussi de se justifier.
Cette lettre est adressée tout d’abord à Simon puis à Jeanne. En fin de lettre Nawal s’adresse à ses deux enfants.
1/ Nawal se justifie de son silence :
Sa justification est formulée au présent de vérité général : « il y a des vérités qui ne peuvent être révélées à condition d’être découvertes. » Nawal souligne ici la dimension initiatique (=Le récit initiatique est un type de récit où l'on suit l'évolution du personnage qui peut être, positive ou négative, vers la compréhension du monde ou de lui-même) de la quête des jumeaux par les termes « vérité », « révélées », « découvertes » en les plaçant en sujets actifs : Cette quête semble s’apparenter à une preuve d’amour puisque Nawal a évité de révéler cette vérité d’emblée dans toute sa violence et son horreur ce qui aurait pu être vécu comme une condamnation et une malédiction indépassable.
2/ Nawal déjoue donc la notion de malédiction.
En effet, cette quête permet à Nawal d’apprendre à ses enfants à se reconstruire, et que chacun est libre de choisir son destin (absence de déterminisme) : « il faut casser le fil », « il faut reconstruire ». Le terme « casser » et le verbe falloir « il faut » soulignent cette capacité de choisir son destin mais aussi la nécessité de le choisir. D’ailleurs, pour les réintégrer dans une généalogie elle leur permet d’accomplir la même promesse qu’elle avait faite à sa grand-mère Nazira : « gravez mon nom sur la pierre et posez la pierre sur ma tombe » :Cette action, peut leur permettre de commencer ou plutôt de recommencer enfin leur histoire // c’est d’ailleurs à ce moment là que celle de Nawal a commencé : « graver le nom de sa grand-mère » : Leur permet de s’approprier un élément de sa propre histoire et de renouveler le geste de l’écriture d’une épitaphe : L’écriture semble être le seul échappatoire à la colère et à la malédiction tout en montrant combien cet affranchissement peut être douloureux : « graver mon nom sur la pierre » : la mort et la « découverte » de la « vérité » sont nécessaires.
Conclusion :
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