Oral textes
Par Plum05 • 14 Mars 2018 • 8 207 Mots (33 Pages) • 437 Vues
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- mère Ubu est horrible, c’est la méchanceté incarnée, elle incite son mari à tuer des gens.
c) situation
Début brutal, irréaliste, contraste avec la bêtise, la grossièreté, la caricature et l’intrigue tragique.
Père Ubu passe d’un stade d’hésitation à un stade de délibération très rapidement, on voit qu’il hésite beaucoup face aux propos de sa femme.
III/ le genre
- Intrigue tragique inspirée de Macbeth, mais traitée sur un mode grotesque, comique, caricatural et ridicule… En effet on voir une grande ressemblance entre mère Ubu et Macbeth puisqu’elles encouragent leur mari a commettre trahison et crime pour accéder au pouvoir
Nous avons donc un mélange burlesque, c’est-à-dire noble et grossier.
- But ?
Cette œuvre a en même temps pour but de dénoncer les abus de pouvoir grâce a sa satire.
Elle a aussi pour but de provoquer, de subverser la littérature, c’est-à-dire qu’elle tourne en dérision celle-ci pour ridiculiser les classiques, c’est un =e sorte d’hommage irrespectueux.
Séance 3 : Roberto Zucco, Bernard-Marie Koltès.
Koltès était un écrivain contemporain, né à Metz, il a eu une éducation sévère chez les jésuites, il est célèbre pour ses œuvres théâtrales, il commence à être connu en 1977 à Avignon. Sa pièce la plus célèbre est Dans la solitude des champs de coton écrite en 1986. Ses pièces traitent généralement de communication, de conflit et de violences. Elles se passent souvent a l’étranger, notamment en Afrique. Le metteur en scène de la pièce Zucco est Patrice Chéreau. Le personnage Zucco de cette pièce fait référence au tueur en série Roberto Succo qui a été l’un des hommes les plus recherchés en France dans les années 80 du fait de ses crimes abominables.
I/ originalité théâtrale, insolite, mystérieuse, humoristique, qui n’a pas de rapport avec le reste de la pièce.
- Un début insolite
Le début de cette pièce se passe dans un chemin de ronde d’une prison qui a l’air moderne, le garde lui-même l’affirme « la prison est trop moderne », deux gardiens discutent de sujets insolites sous un air très philosophique, l’un des deux parle d’avoir l’idée d’entendre quelque chose « je n’ai pas entendu par les oreilles, mais j’ai eu l’idée d’entendre quelque chose » et parle aussi d’univers intérieur, on a donc un garde qui a entendu un bruit et l’autre qui dit que c’est juste le bruit dans son univers intérieur.
La scène ne nous apprend rien à part l’évasion du prisonnier.
Les prisonniers sont ridicules puisqu’ils parlent de l’impossibilité de s’évader de la prison alors qu’il y a un prisonnier qui s’évade.
Les gardes croient halluciner, ils n’y croient pas encore et pensent que la fatigue leur joue des tours.
Il y a des didascalies qu’on peut qualifier de poétiques, narratives, qui sont faites pour être lues. « Zucco commence à disparaitre derrière une cheminée »
Le langage utilisé est parfois vulgaire, par exemple quand le garde parle des sexes de prisonniers, il y a aussi du langage moderne « type » ou des jurons tel que « putain ».
- Le personnage
Zucco a tué son père, c’est la raison pour laquelle il est écroué. Il a un côté surnaturel, fantastique, la façon dont il s’échappe de la prison sans que personne ne l’aperçoit lui donne un côté fantomatique, un côté anti-Hamlet, il est comparé a une bête furieuse, une bête sauvage.
- Pièce absurde/humoristique
On assiste à une dispute de gardiens ridicule, irréaliste. Ils parlent d’une idée de voir « les yeux ouverts à ne fixer rien » et d’entendre sans les oreilles « je n’ai pas entendu par les oreilles ».
Cette exposition est donc incomplète, pas d’intrigue annoncée, la seule chose que l’on apprend est l’évasion de Zucco, le ton est marqué par des coups de feu a la fin.
II/le monde est une prison ou un théâtre
- Contrairement à la pièce Hamlet ou les gardes surveillent l’ennemi extérieur, les gardes de cette pièce surveillent l’intérieur
Séquence 2 : Hernani, Victor Hugo
Victor Hugo est un auteur majeur de la littérature française, il est considéré comme le leader du Romantisme, le romantisme étant un mouvement littéraire du 19éme siècle qui s’oppose aux traditions classiques et qui revendique une sensibilité nouvelle reposant sur l’exaltation du sentiment, le goût pour le passé, le rêve et la nature, la défense des opprimés au nom de la liberté. Hugo a touché à tous les genres : son roman le plus célèbre est les misérables, il a aussi écrit de nombreux recueils de poèmes : les contemplations, les châtiments… et des pièces de théâtre avec la pièce Hernani. Hugo est considéré comme la gloire de la littérature française.
Séance 1 : scène d’exposition
I/ personnages et intrigue
La scène se passe en Espagne au 16eme siècle, c’est une reconstitution historique
- Une histoire d’amour
La première scène se passe dans une chambre à coucher, les deux personnages présents dans cette chambre, c’est à dire dona Josépha et don Carlos, nous donnent des informations sur les autres personnages qui sont « la belle » jeune fille, nommée Dona Sol et son « jeune amant » qui est Hernani.
Il y a une intrigue amoureuse, des rivalités, de la jalousie de la part de Don Carlos envers Hernani, le personnage de Don Carlos nous informe et se cache dans l’armoire.
De plus, les stichomythies nous donnent l’impression d’une tension entre Dona Josépha et Don Carlos.
- Un drame historique
Contexte : Espagne, 16e siècle. On peut l’apercevoir grâce aux vêtements des personnages « riche
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